Quelque 120 personnes de la fonction publique provenant, entre autres, de l’Agence du revenu du Québec, la Société de l’assurance automobile du Québec, la Sécurité publique du Québec et du Collège Montmorency, se sont rassemblées sur l’heure du midi devant le bureau de Saul Polo, député libéral de Laval-des-Rapides.
Les membres du Syndicat veulent dénoncer ce qu’ils considèrent comme de la mauvaise foi de la part du gouvernement Couillard, dans les négociations pour le renouvellement de leur convention collective, échue depuis le 31 mars 2015.
Lettre au député Polo
Comme le 1er mai 2015, une lettre a été remise au député Saul Polo, afin d’exiger «une libre négociation» pour le renouvellement de la convention collective.
«M. Polo avait présenté notre lettre à l’ancien président du Conseil du Trésor, M. Coiteux, a indiqué Alain Frappier de la SPGQ. Cette fois, son adjoint parlementaire, Patrick Gilles, a reçu notre lettre et nous voulons qu’il puisse la remettre au nouveau président du Conseil du trésor, Sam Hamad, et aussi au premier ministre Couillard.»
Offres insuffisantes
Les offres salariales du gouvernement ne sont pas suffisantes pour le Syndicat et les pénalités liées au régime de retraite sont loin de leur plaire.
«Nous n’avons pas encore d’entente de principe et nous voulons faire bouger le gouvernement», a-t-il ajouté.
L’’Institut de la statistique du Québec confirme que le personnel professionnel de l’administration publique québécoise accuse un retard de rémunération globale de plus de 22 % par rapport aux autres professionnels du secteur public.
Un écart de 9 % peut également être observé lorsque les salaires des membres du SPGQ sont comparés à ceux des professionnels syndiqués du secteur privé.