Ce supplément aidait l’athlète à mieux dormir et récupérer. Il a été testé à la demande de l’avocat de Lucian Bute et le clan du boxeur savait depuis lundi que des traces de cette drogue, dont les effets se rapprochent des stéroïdes anabolisants, avaient été trouvées. L’échantillon B, fourni par Bute au printemps, est venue confirmer ce résultat jeudi.
«Toute cette période-là a été très difficile pour moi, 3 mois d’être accusé pour quelque chose que je n’ai jamais pris, a déclaré le pugiliste de 36 ans. Dans ma tête et dans mon cœur, je savais que je n’étais pas coupable et je ne me suis jamais caché. Cette confirmation que le supplément était contaminé vient prouver que je n’ai rien pris d’illégal [de mon plein gré]. Je vais marcher la tête haute et regarder les gens droit dans les yeux.»
Lucian Bute est maintenant en attente des sanctions que lui imposera la Commission athlétique du district de Columbia, qui pourraient aller de l’amende à la suspension. «Lucian va prendre ses responsabilités», souligne Yvon Michel, président de GYM, ajoutant que cette histoire avait fait du tort au boxeur, notamment avec la perte de commanditaires potentiels et les accusations portées contre des gens de l’entourage de Bute. «On va laisser ça dans les mains de l’avocat, qui dit qu’on a un cas intéressant», a-t-il fait savoir.
Échantillon A
Rappelons que l’annonce du résultat positif de l’échantillon A avait eu l’effet d’une bombe au printemps. Bute s’était prêté à un test antidopage au terme de son combat de championnat du monde des super-moyens contre Badou Jack, le 30 avril, à Washington, combat qui s’était terminé par un verdict nul.
L’athlète avait été ébranlé par ce résultat et clamé haut et fort son innocence et celle de son entourage. Il trépigne maintenant d’impatience de mettre cet épisode de sa vie derrière lui, afin de se concentrer sur son retour dans l’arène.