En raison de l’augmentation des frais de production liée à la pandémie, à l’élargissement de sa portée et de la hausse du coût des aliments, le Club des petits déjeuners peinera à maintenir son aide aux nombreux programmes existants au cours de la prochaine année.
Ces hausses marquées de coûts ont un impact important sur les opérations du Club.
De plus, en l’absence d’un programme national d’alimentation scolaire et d’une aide d’urgence temporaire de la part des gouvernements, l’écosystème de la nutrition scolaire est encore plus dépendant des contributions individuelles et des entreprises.
«Nous vivons actuellement une tempête parfaite d’obstacles qui a des impacts substantiels sur nos opérations et notre capacité à soutenir des programmes, explique Tommy Kulczyk, président et chef de la direction du Club des petits déjeuners. Nos dépenses en achat de nourriture, en équipement et en transport augmentent à un rythme plus élevé que nos revenus et les programmes de petits déjeuners deviennent plus coûteux à maintenir.»
À ce jour, aucun nouveau programme de petits déjeuners supplémentaire ne pourra être soutenu par le Club dans une école dans la prochaine année scolaire, et ce, même si la demande est de plus en plus grande.
Campagne
Afin d’assurer la subsistance des programmes de nutrition dans les écoles, le Club des petits déjeuners lance sa campagne de collecte de fonds de la rentrée scolaire.
Cette dernière est la plus importante du Club et se déroulera jusqu’au 30 octobre 2022.
«En 27 ans d’existence, le Club n’a jamais brisé sa promesse auprès des enfants, déclare Judith Barry, co-fondatrice et directrice, relations gouvernementales au Club des petits déjeuners. Plus que jamais le Club a besoin du soutien des donateurs du secteur public et privé pour nourrir les enfants dans un contexte où ils sont bien souvent les plus vulnérables.»
Rappelons que quelques centaines d’écoles figurent sur la liste d’attente du Club pour un tel programme et la demande continue à augmenter. (J.B./IJL)