Décédé le 20 août des suites d’une longue maladie, Me Jacques Tétreault, qui fut maire de Laval de 1965 à 1973, a été conduit à son dernier repos le 8 septembre. Il était âgé de 89 ans.
Samedi dernier, parents et amis étaient réunis au complexe funéraire Alfred Dallaire Mémoria, à Duvernay, pour lui rendre hommage.
Il laisse dans le deuil son épouse Lise Desrosiers, ses enfants Suzanne, Anne-Marie, Richard et Jean-Marc et quatre petits-enfants.
Son fils Richard Tétreault le dépeint comme un homme possédant un sens de l’humour fin et une mémoire phénoménale.
«Alors que cela faisait 20 ans qu’il avait quitté le monde politique, il pouvait croiser des gens et se souvenir du travail de leur frère, du nom de leurs enfants. C’était naturel chez lui.»
Résilient
Diminué par un accident vasculaire cérébral (AVC) il y a plus de deux décennies, l’avocat de formation ne s’est jamais plaint, rappelle son fils, soulignant sa grand résilience. «Il arrivait à surmonter sa situation avec tellement de philosophie et sérénité.»
Bien qu’il ne l’ait jamais connu au sommet de sa forme, l’un de ses petit-fils, Louis Gascon-Tétreault, garde le souvenir d’un homme farceur et taquin.
L’épouse de Me Jacques Tétreault, Lise Desrosiers, et son fils, Richard Tétreault. (Photo 2M.Media –Martin Deland)
Apport remarquable
Présent au salon, le maire Marc Demers a partagé le souvenir de sa première rencontre avec Me Tétreault à l’occasion des Jeux d’hiver du Québec, à Laval, en 1971. L’image qu’il en a toujours gardée est celle d’un homme «sympathique, respectueux et accessible».
La semaine dernière, M. Demers avait ouvert la séance du dernier conseil municipal en lui rendant hommage, soulignant l’«apport remarquable à la vie publique et au service de la population lavalloise» de celui qui a également siégé à la Chambre des communes de 1988 à 1993 à titre de député conservateur de Laval-Centre.
Malgré sa condition médicale précaire, Me Tétreault n’avait rien perdu de son humour, avait mentionné le maire qui lui avait rendu visite il y a quelques mois à la Résidence du Boisé Notre-Dame, où il résidait.
Samedi dernier, les drapeaux devant l’hôtel de ville avaient été mis en berne en hommage au disparu.
(en collaboration avec Stéphane St-Amour)