Dans le cadre du mois de la sensibilisation aux troubles d’apprentissage, l’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) profite de l’occasion pour rappeler que près de 80 % de ces troubles sont directement liés à des difficultés langagières.
« Pour apprendre et surtout pour socialiser, une personne doit entrer en contact avec les autres, ce qui a des effets positifs sur sa motivation tout en donnant un sens aux apprentissages, et ce tout au long de son parcours scolaire. Lorsqu’un enfant à des difficultés sur le plan de la communication, tous ces aspects peuvent être affectés », affirme Paul-André Gallant, président de l’OOAQ.
Une déficience langagière ou auditive, quelle que soit sa nature, a une incidence sur la façon dont une personne apprend. En effet, le langage et l’audition sont à la base des apprentissages oraux et écrits et permettent d’utiliser les mots, de structurer une phrase, d’appliquer des règles de syntaxe ou d’organiser et transmettre un récit.
Notons que bon nombre d’élèves chez qui des difficultés langagières ou auditives ont été identifiées continuent à éprouver des difficultés pendant les années de fréquentation scolaire et même sur le marché du travail.
« En cette période difficile, l’OOAQ réitère que la collaboration entre les différents professionnels est primordiale pour offrir des services directs auprès des élèves », ajoute M. Gallant. « L’implication des enseignants, de tous les professionnels de l’équipe-école, mais également des parents est essentielle au soutien et à l’adaptation du rythme et des conditions d’apprentissage. Les enfants ont besoin du support de tous. » (J.C)