«N’oublions pas qu’il reste à peine un peu plus d’un an avant le terme de la mise en réserve, laquelle n’est pas renouvelable, rappelle la présidente de l’organisme, Huguette Larochelle, dans un communiqué daté du 27 janvier. Pour la protection des îles, 2015 sera donc l’année de la dernière chance!»
À la mi-décembre, le maire avait fait la même demande lors d’une rencontre avec le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel. Ce dernier, alors accompagné par la ministre régionale Francine Charbonneau, avait été reçu à l’hôtel de ville, où il avait été question des principaux enjeux environnementaux lavallois.
Boucler la boucle
Les libéraux avaient protégé, en 2012, les trois grandes îles d’une première mise en réserve, laquelle a été reconduite, l’an dernier, pour deux autres années par le ministre Heurtel, ne manque pas de souligner Mme Larochelle.
Pendant ce temps, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de concert avec le gouvernement, planchait sur la création d’un imposant parc-nature de 42 kilomètres le long de la rivière des Mille Îles.
À cet égard, la protection des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre figuraient parmi les cinq projets prioritaires identifiés dans la foulée de la Trame verte et bleue du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).
«Puisque la Ville s’est dite prête à investir au niveau de la conservation et de la mise en valeur de nos îles, [on] demande au gouvernement, à la CMM et à la Ville de Laval de travailler en partenariat, de s’entendre sur le zonage à privilégier et d’assurer aux îles une protection perpétuelle inaliénable au moyen du cadre juridique adéquat», poursuit la présidente de l’organisme de pression, qui rêve d’une annonce pour le 50e anniversaire.