En assemblée extraordinaire le 20 novembre, le maire Marc Demers a dû s’expliquer auprès de deux résidentes de cette rue qui avaient eu vent de la chose.
«Du moment qu’ils se conforment aux plans de construction approuvés [par le Service de l’urbanisme], la Ville n’a plus d’assises juridiques pour empêcher la construction», a-t-il fait valoir en parlant des propriétaires qui ont, depuis, apportés les correctifs nécessaires au bâtiment.
Sous surveillance
Quant à l’usage permis, il aurait été clairement précisé que le zonage permettait la présence d’un centre culturel et non pas «une mosquée», a indiqué le maire, tout en affirmant qu’aucun lieu de culte n’y sera toléré comme ce fut le cas depuis 2001.
S’il devait en être autrement, «la Ville prendrait des procédures judiciaires avec la même vigueur que lors de l’arrêt des travaux», a insisté M. Demers avant d’ajouter que l’administration municipale y exercera «une vigie pour s’assurer que ce n’est pas un lieu de culte».
Rappel des faits
Au printemps dernier, la délivrance de permis de démolition et de reconstruction du Centre culturel islamique de Laval servant notamment de lieu de prière avait soulevé l’ire des résidents de la rue Antonio.
Ceux-ci, qui se plaignaient déjà d’un va-et-vient continuel à toute heure du jour et de la nuit et d’un problème aigu de stationnement sur rue, étaient catastrophés d’apprendre que l’immeuble en chantier serait deux fois et demie plus grand que le bâtiment initial.
Cherchant à désamorcer la crise, un porte-parole du centre avait alors confié au Courrier Laval que, mise à part le vendredi après-midi, l’aire de stationnement du 1330, Antonio suffisait largement pour les cinq prières quotidiennes, ce qui n’avait pas échappé à l’attention de l’administration Demers.
À la séance du conseil du mois d’août où il était question des motifs justifiant l’arrêt des travaux, le maire Demers avait souligné que son administration accompagnerait les propriétaires dans le choix d’un endroit plus approprié pour exploiter un lieu de culte, non pas sans rappeler que la demande de permis préalablement autorisée par la Ville concernait la construction d’un centre culturel et communautaire.
En assemblée extraordinaire le 20 novembre, le maire Marc Demers a dû s’expliquer auprès de deux résidentes de cette rue qui avaient eu vent de la chose.
«Du moment qu’ils se conforment aux plans de construction approuvés [par le Service de l’urbanisme], la Ville n’a plus d’assises juridiques pour empêcher la construction», a-t-il fait valoir en parlant des propriétaires qui ont, depuis, apportés les correctifs nécessaires au bâtiment.
Sous surveillance
Quant à l’usage permis, il aurait été clairement précisé que le zonage permettait la présence d’un centre culturel et non pas «une mosquée», a indiqué le maire, tout en affirmant qu’aucun lieu de culte n’y sera toléré comme ce fut le cas depuis 2001.
S’il devait en être autrement, «la Ville prendrait des procédures judiciaires avec la même vigueur que lors de l’arrêt des travaux», a insisté M. Demers avant d’ajouter que l’administration municipale y exercera «une vigie pour s’assurer que ce n’est pas un lieu de culte».
Rappel des faits
Au printemps dernier, la délivrance de permis de démolition et de reconstruction du Centre culturel islamique de Laval servant notamment de lieu de prière avait soulevé l’ire des résidents de la rue Antonio.
Ceux-ci, qui se plaignaient déjà d’un va-et-vient continuel à toute heure du jour et de la nuit et d’un problème aigu de stationnement sur rue, étaient catastrophés d’apprendre que l’immeuble en chantier serait deux fois et demie plus grand que le bâtiment initial.
Cherchant à désamorcer la crise, un porte-parole du centre avait alors confié au Courrier Laval que, mise à part le vendredi après-midi, l’aire de stationnement du 1330, Antonio suffisait largement pour les cinq prières quotidiennes, ce qui n’avait pas échappé à l’attention de l’administration Demers.
À la séance du conseil du mois d’août où il était question des motifs justifiant l’arrêt des travaux, le maire Demers avait souligné que son administration accompagnerait les propriétaires dans le choix d’un endroit plus approprié pour exploiter un lieu de culte, non pas sans rappeler que la demande de permis préalablement autorisée par la Ville concernait la construction d’un centre culturel et communautaire.