Réunies en assemblée générale extraordinaire au Stade olympique, elles ont appuyé la demande de leur syndicat (ST CPE de Montréal-Laval) dans une proportion de 95 % lors d’un scrutin secret.
Elles souhaitent que ce moyen de pression fasse débloquer les pourparlers sur le renouvellement de leur convention collective qui est échue depuis le 31 mars 2015, soit 30 mois.
Les travailleuses des CPE de l’Abitibi-Témiscamingue, de Drummondville, l’Estrie et des Laurentides ont aussi adopté massivement leur mandat de grève.
Les négociations achoppent notamment sur les salaires, le régime de retraite, les assurances collectives et le service offert aux enfants.
«Pas question de plier»
«Ce vote envoie un message très clair au gouvernement et aux employeurs, déclare Carole Leroux, présidente du syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval (STCPEML-CSN). Pas question de plier l’échine. Les travailleuses sont déterminées à obtenir une convention collective satisfaisante leur garantissant des conditions de pratique et de travail qui leur permettra d’offrir des services adéquats auprès des enfants.»
Toujours selon Mme Leroux, les travailleuses veulent envoyer le message qu’elles ne baisseront pas les bras dans cette négociation.
La présidente reconnaît qu’elles sont «frustrées» des offres patronales. «Je pourrais dire aussi indignées et choquées, insiste-t-elle. Après 30 rencontres de négociation, on a seulement réglé le normatif. Les demandes des employeurs comportent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des salariées, mais aussi pour la qualité des services offerts aux enfants. Nous n’avons toujours pas obtenu de réponses à nos demandes d’ordre monétaire.»
Grève
Si une grève est déclenchée, le service de garderie ne sera pas offert puisque les travailleuses des CPE ne sont pas assujettis à la loi sur les services essentiels. «Nous allons aviser les parents à l’avance pour ne pas les mettre trop dans l’embarras. Nous allons tenir six jours de grève au moment opportun», de conclure Carole Leroux.
Réunies en assemblée générale extraordinaire au Stade olympique, elles ont appuyé la demande de leur syndicat (ST CPE de Montréal-Laval) dans une proportion de 95 % lors d’un scrutin secret.
Elles souhaitent que ce moyen de pression fasse débloquer les pourparlers sur le renouvellement de leur convention collective qui est échue depuis le 31 mars 2015, soit 30 mois.
Les travailleuses des CPE de l’Abitibi-Témiscamingue, de Drummondville, l’Estrie et des Laurentides ont aussi adopté massivement leur mandat de grève.
Les négociations achoppent notamment sur les salaires, le régime de retraite, les assurances collectives et le service offert aux enfants.
«Pas question de plier»
«Ce vote envoie un message très clair au gouvernement et aux employeurs, déclare Carole Leroux, présidente du syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval (STCPEML-CSN). Pas question de plier l’échine. Les travailleuses sont déterminées à obtenir une convention collective satisfaisante leur garantissant des conditions de pratique et de travail qui leur permettra d’offrir des services adéquats auprès des enfants.»
Toujours selon Mme Leroux, les travailleuses veulent envoyer le message qu’elles ne baisseront pas les bras dans cette négociation.
La présidente reconnaît qu’elles sont «frustrées» des offres patronales. «Je pourrais dire aussi indignées et choquées, insiste-t-elle. Après 30 rencontres de négociation, on a seulement réglé le normatif. Les demandes des employeurs comportent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des salariées, mais aussi pour la qualité des services offerts aux enfants. Nous n’avons toujours pas obtenu de réponses à nos demandes d’ordre monétaire.»
Grève
Si une grève est déclenchée, le service de garderie ne sera pas offert puisque les travailleuses des CPE ne sont pas assujettis à la loi sur les services essentiels. «Nous allons aviser les parents à l’avance pour ne pas les mettre trop dans l’embarras. Nous allons tenir six jours de grève au moment opportun», de conclure Carole Leroux.