De passage au local électoral de Jean Rousselle, député sortant de Vimont, l’ex-ministre de la Santé Yves Bolduc est revenu, le 26 mars, sur les principaux éléments de la plateforme libérale en cette matière, dévoilée en début de campagne.
La réorganisation proposée serait en partie financée par un plan de réduction de la bureaucratie de 10 %, qui dégagerait au bout de 3 ans 150 M$ par année.
M. Bolduc a cité la Polyclinique médicale Concorde comme modèle de ces super-cliniques, qui seraient ouvertes 7 jours par semaine en plus d’étendre les heures d’accueil jusqu’à 16h les week-ends.
L’objectif est de regrouper en un même lieu un groupe de médecine de famille (GMF), des omnipraticiens, médecins spécialistes et super-infirmières en plus d’y offrir des services de radiologie et des tests en laboratoire.
Quant aux examens radiologiques en résonance magnétique (IRM), en tomodensitométrie (scanner) et par échographie dispensés en clinique privée, ils seraient couverts par le régime public dès cette année.
En augmentant de 4 % le budget en santé, c’est plus de 1,2 milliard qu’un gouvernement libéral réinjecterait dans le réseau afin d’y maintenir les soins actuellement offerts aux Québécois.
Par ailleurs, avec un gain net annuel de 400 nouveaux médecins au Québec, le PLQ affirme être en mesure de garantir l’accès à un médecin de famille à 90 % de la population.
Pour la région, Jean Rousselle a évoqué l’implantation de «trois ou quatre super-cliniques», d’un centre de dépistage au Centre intégré de cancérologie de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé et d’une couverture ambulancière en permanence sur le territoire.
Éducation
Le volet «éducation» de ce 3e point de presse régional des libéraux a été présenté par la députée sortante de Mille-Îles et ex-présidente de la Commission scolaire de Laval, Francine Charbonneau.
D’entrée de jeu, elle a dénoncé les récentes coupures de 288 M$ aux commissions scolaires (CSDL), dont 11 M$ à Laval.
Ces compressions, qui ont entraîné une hausse du compte de taxe scolaire des contribuables, ont aussi eu un impact sur les services aux élèves, a souligné Mme Charbonneau.
À cet égard, elle cite le programme musical de la CSDL, qui serait en péril, et la tâche de travail des techniciens en éducation spécialisée, qui aurait doublé. Aujourd’hui, ces éducateurs accompagnent non plus deux, mais quatre élèves présentant un trouble envahissant du développement, lesquels ne fréquentent pas nécessairement le même établissement, avance-t-elle.
Enfin, Francine Charbonneau a rappelé l’engagement d’abolir les directions régionales du ministère de l’Éducation, ce qui se traduirait par une économie annuelle de 15 M$ et qui, du coup, assurerait plus d’autonomie aux directions d’école.