Après avoir brandi leurs pancartes aux slogans sans équivoque, «Punissez les vrais voleurs», «Aide sociale réformée, plus de pauvreté», «Couper le chèque de moitié, c’est un vol qualifié», plusieurs groupes de militantes ont infiltré le métro en silence pour rejoindre le centre Femmes du monde à Côte-des-Neiges.
Se munissant de silhouettes cartonnées couvertes de sparadraps, illustrant les conséquences des mesures d’austérité du gouvernement libéral depuis quatre ans, elles ont visité, toujours sans un mot, un bureau d’aide sociale du secteur.
«Plusieurs actions se déroulent maintenant à travers le Québec, de confier Lyse Cloutier, coordonnatrice de la Table régionale des Centres de femmes de Montréal métropolitain et Laval, qui regroupe 14 établissements. Nous avons toujours le même principe: ne pas déranger les gens qui ont besoin de services.»
Pas un choix
«La Loi 25 restreint l’accès à un revenu assurant la dignité d’une personne, de déclarer Geneviève Dauphin-Johnson, responsable des communications du Centre des femmes de Laval. Cette loi touche énormément les femmes fréquentant nos centres. Elles vont se faire couper parce qu’elle ne peuvent pas participer au programme obligatoire d’emploi du gouvernement.»
Pour Mme Dauphin-Johnson, les conditions de la Loi 25 s’ajoutent aux autres mesures d’austérité qui demeurent «une violence économique envers les femmes».
«Ce n’est pas par manque de volonté que ces femmes réclament l’aide sociale, mais par manque de disponibilité, alors qu’elles quittent un emploi pour s’occuper d’un proche ou à la suite d’harcèlement sexuel, précise la Lavalloise Graciela Mateo, représentante régionale des Centres de femmes Montréal-Laval. L’aide sociale n’est pas un choix, mais un droit.»
Autres actions
Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre de la Semaine d’action des entres de femmes du Québec contre l’austérité. Le jeudi 27 avril, des femmes des Laurentides, de Saint-Jean-Port-Joli, Gatineau, Joliette, l’Estrie et d’Acton Vale emboîteront le pas.
Les militantes de Sainte-Julie ouvriront le bal, le lendemain, avant de se rendre à Québec rejoindre le grand rassemblement national sur l’heure du dîner.
«Le gouvernement n’imagine pas l’impact sérieux de sa loi sur les femmes, particulièrement les plus démunies, les immigrantes, les mères monoparentales, d’affirmer Graciela Mateo. L’aide sociale a été créée en 1969 pour éviter que les personnes vulnérables ne tombent dans la misère!»
Après avoir brandi leurs pancartes aux slogans sans équivoque, «Punissez les vrais voleurs», «Aide sociale réformée, plus de pauvreté», «Couper le chèque de moitié, c’est un vol qualifié», plusieurs groupes de militantes ont infiltré le métro en silence pour rejoindre le centre Femmes du monde à Côte-des-Neiges.
Se munissant de silhouettes cartonnées couvertes de sparadraps, illustrant les conséquences des mesures d’austérité du gouvernement libéral depuis quatre ans, elles ont visité, toujours sans un mot, un bureau d’aide sociale du secteur.
«Plusieurs actions se déroulent maintenant à travers le Québec, de confier Lyse Cloutier, coordonnatrice de la Table régionale des Centres de femmes de Montréal métropolitain et Laval, qui regroupe 14 établissements. Nous avons toujours le même principe: ne pas déranger les gens qui ont besoin de services.»
Pas un choix
«La Loi 25 restreint l’accès à un revenu assurant la dignité d’une personne, de déclarer Geneviève Dauphin-Johnson, responsable des communications du Centre des femmes de Laval. Cette loi touche énormément les femmes fréquentant nos centres. Elles vont se faire couper parce qu’elle ne peuvent pas participer au programme obligatoire d’emploi du gouvernement.»
Pour Mme Dauphin-Johnson, les conditions de la Loi 25 s’ajoutent aux autres mesures d’austérité qui demeurent «une violence économique envers les femmes».
«Ce n’est pas par manque de volonté que ces femmes réclament l’aide sociale, mais par manque de disponibilité, alors qu’elles quittent un emploi pour s’occuper d’un proche ou à la suite d’harcèlement sexuel, précise la Lavalloise Graciela Mateo, représentante régionale des Centres de femmes Montréal-Laval. L’aide sociale n’est pas un choix, mais un droit.»
Autres actions
Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre de la Semaine d’action des entres de femmes du Québec contre l’austérité. Le jeudi 27 avril, des femmes des Laurentides, de Saint-Jean-Port-Joli, Gatineau, Joliette, l’Estrie et d’Acton Vale emboîteront le pas.
Les militantes de Sainte-Julie ouvriront le bal, le lendemain, avant de se rendre à Québec rejoindre le grand rassemblement national sur l’heure du dîner.
«Le gouvernement n’imagine pas l’impact sérieux de sa loi sur les femmes, particulièrement les plus démunies, les immigrantes, les mères monoparentales, d’affirmer Graciela Mateo. L’aide sociale a été créée en 1969 pour éviter que les personnes vulnérables ne tombent dans la misère!»