Déposée l’hiver dernier, la proposition de la conseillère de l’opposition officielle, Aglaïa Revelakis, a été adoptée à l’unanimité des élus.
Mandat
Au fil des prochaines semaines, la direction générale et ses services auront à plancher sur diverses dispositions réglementaires pour soutenir et encourager ce type d’activité.
L’objectif est de permettre et faciliter l’accès à des parcs et parcelles de terrains vagues sous l’emprise municipale, voire encadrer et réglementer l’empiètement de plusieurs de ces jardins communautaires existants afin de les rendre conformes.
Dans la même foulée, la conseillère de Chomedey suggère l’instauration d’un programme de subventions pour aider les organismes et associations de citoyens à implanter, organiser et exploiter ces potagers de voisinage.
«C’est difficile pour les organismes, mais presque impossible pour les citoyens, déplore le chef de l’opposition, Jean-Claude Gobé. Cela doit changer!»
Retard
La démarche vise à combler le «grand déficit» qu’accuse Laval par rapport aux autres grandes villes, poursuit Mme Revelakis.
Celle-ci y voit par ailleurs une façon de bonifier l’approche lavalloise en matière de revitalisation urbaine intégrée (RUI). S’appuyant sur la concertation d’organismes communautaires, de citoyens et de représentants des secteurs privés et publics, cette approche favorise la mise en œuvre d’actions susceptibles d’améliorer les conditions de vie dans des secteurs socio-économiquement défavorisés.