Mis à jour le 16 juillet 2025 à 16h34
Les cols bleus de la Ville de Laval débrayeront durant les trois dernières journées des Jeux de la francophonie canadienne qui battent présentement leur plein en sol lavallois.
D’une durée de 53 heures, la grève débutera à 14h demain, mercredi 17 juillet, et se prolongera jusqu’à 19h samedi soir. Le retour au travail coïncidera avec la cérémonie de clôture des Jeux qui rassemblent actuellement 1200 jeunes francophones canadiens.
Dans une décision rendue hier, le Tribunal administratif du travail (TAT) a conclu à la suffisance des services essentiels à maintenir durant l’arrêt de travail, tel que convenu entre les parties syndicale et patronale le 11 juillet dernier afin de protéger la santé et la sécurité de la population.
Sans convention collective depuis le 31 décembre 2021, les quelque 850 employés manuels représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4545) avaient également débrayé pendant six jours au mois de mars.
Informations contradictoires
Au moment d’annoncer un avis de grève de trois jours, le 4 juillet dernier, le président du Syndicat des cols bleus de la Ville de Laval, Louis-Pierre Plourde, déclarait devoir «encore mettre de la pression afin d’arriver à une entente satisfaisante» pour ses membres, affirmant que «les pourparlers achoppent sur la question salariale».
Tout autre son de cloche du côté du cabinet du maire Stéphane Boyer, appelé à réagir hier à cette 2e grève en quatre mois.
«Mon rôle, c’est de gérer rigoureusement l’argent des citoyens tout en offrant des conditions de travail décentes à nos employés. C’est pourquoi nous avons accepté la demande salariale du syndicat, a-t-il indiqué d’emblée dans une déclaration transmise par courriel. En retour, nous avons proposé des améliorations pour rendre l’organisation du travail plus efficiente, mais celles-ci ont été refusées jusqu’à maintenant par l’exécutif syndical. Nous poursuivrons les négociations de bonne foi, dans l’espoir d’en arriver à une entente rapidement».
Selon ce que le Courrier Laval a appris, la Ville aurait consenti ces derniers jours à une augmentation salariale de 21,5 % sur 6 ans alors qu’au printemps dernier, le président du syndicat chiffrait «autour de 22 % sur 6 ans» un accord qui serait jugé acceptable pour ses membres. Concrètement, l’offre sur la table permettrait aux plus hauts salariés chez les cols bleus de toucher en 2027 un salaire annuel de 105 000 $.
Au moment de mettre en ligne, le Syndicat n’avait toujours pas répondu à nos courriels.
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