Précisons d’entrée de jeu que l’organisme de pression a décidé d’en faire un enjeu électoral à la suite de l’adoption, en juin, de la Loi 122 sur l’autonomie municipale. En vertu de cette nouvelle législation, les Villes ne seront plus obligées de tenir des référendums, bien qu’elles en auront encore le pouvoir et le droit.
Ultime rempart
La présidente fondatrice Huguette Larochelle et son groupe considèrent le processus d’approbation référendaire comme l’ultime rempart démocratique conférant aux citoyens un rapport de force face à l’administration municipale.
«Il faut se rappeler que l’une des trois grandes îles de la rivière des Mille Îles, l’île Saint-Joseph, a échappé à des projets de développement domiciliaire grâce à ce droit [au référendum] que les citoyens invoquaient [dans les années 1990 et 2000]», faisait notamment valoir Mme Larochelle le mois dernier.
STGI demande aux chefs de parti de s’engager, s’ils sont élus, «à expérimenter pendant les trois premières années de leur mandat le nouveau type de consultations publiques [prévu à la Loi], tout en gardant en place le processus référendaire pour ce qui touche aux changements de zonage».
Voici ce qu’ils nous ont écrit sur la question.
Marc Demers
Au cabinet du maire Marc Demers, chef du Mouvement lavallois, on juge qu’«il est prématuré de se prononcer sur les nouvelles règles tant qu’elles ne seront pas rendues publiques. Nous réagirons dès que nous connaîtrons la proposition du gouvernement. Ce qui est clair cependant, c’est que le maire Demers continuera à consulter largement les citoyens sur les questions qui les touchent. L’acceptabilité sociale nous semble souhaitable pour tout projet. La consultation est devenue une pratique ancrée dans la culture municipale, la Ville a d’ailleurs créer une division des consultations publiques.»
Jean-Claude Gobé
Chef d’Action Laval, Jean-Claude Gobé: «En ce qui nous concerne, le référendum est un processus démocratique et légitime […] Le référendum municipal est le seul et dernier outil politique qu’ont les citoyens pour influer directement leurs représentants élus. Je crois qu’il est nécessaire de leur laisser la parole et le véto sur certains projets. Il est de mon devoir d’homme politique de respecter leur volonté, ils nous élisent pour cela tout de même! Si une personne qui entend représenter les citoyens ne peut cohabiter avec une certaine pression politique, il ne devrait pas vouer sa vie au service du public.»
Michel Trottier
Chef de Parti Laval, Michel Trottier: «Le parti s’engage à créer une commission publique indépendante afin de recueillir l’opinion des citoyens sur les projets et les orientations de la Ville […] Le parti est en faveur des référendums dans la mesure où une proportion importante des citoyens visés par un changement ou un projet puissent se prononcer. [On] communiquera de façon claire et précise avec les citoyens afin que tous aient une bonne compréhension des changements proposés et de leurs impacts. Le processus d’avis public actuellement prévu par la loi n’atteint pas cet objectif.»
Sonia Baudelot
Chef d’Avenir Laval, Sonia Baudelot: «Concernant la Loi 122, le parti respectera l’intelligence et le droit démocratique des Lavalloises et Lavallois de décider dans quel environnement ils veulent élever leur famille, en respectant leur droit de consultation […] Le parti s’engage à conserver le droit au référendum, comme le permet la nouvelle législation provinciale.»
Alain Lecompte
Chef de l’Alliance des conseillers autonomes, Alain Lecompte: «Nous avons été les premiers à garantir la paix d’esprit des citoyens sur ce sujet parce que nous y croyons […] [Le droit au référendum est] le seul rempart contre des maires omnipotents, sachant que les consultations sont déjà dans bien des cas factices. Nous avons été les seuls à promettre que nous n’appliquerions pas la Loi 122 et l’avons même mis dans notre programme officiel (idée no 67) C’est certainement un des grands enjeux des élections partout au Québec.»
Précisons d’entrée de jeu que l’organisme de pression a décidé d’en faire un enjeu électoral à la suite de l’adoption, en juin, de la Loi 122 sur l’autonomie municipale. En vertu de cette nouvelle législation, les Villes ne seront plus obligées de tenir des référendums, bien qu’elles en auront encore le pouvoir et le droit.
Ultime rempart
La présidente fondatrice Huguette Larochelle et son groupe considèrent le processus d’approbation référendaire comme l’ultime rempart démocratique conférant aux citoyens un rapport de force face à l’administration municipale.
«Il faut se rappeler que l’une des trois grandes îles de la rivière des Mille Îles, l’île Saint-Joseph, a échappé à des projets de développement domiciliaire grâce à ce droit [au référendum] que les citoyens invoquaient [dans les années 1990 et 2000]», faisait notamment valoir Mme Larochelle le mois dernier.
STGI demande aux chefs de parti de s’engager, s’ils sont élus, «à expérimenter pendant les trois premières années de leur mandat le nouveau type de consultations publiques [prévu à la Loi], tout en gardant en place le processus référendaire pour ce qui touche aux changements de zonage».
Voici ce qu’ils nous ont écrit sur la question.
Marc Demers
Au cabinet du maire Marc Demers, chef du Mouvement lavallois, on juge qu’«il est prématuré de se prononcer sur les nouvelles règles tant qu’elles ne seront pas rendues publiques. Nous réagirons dès que nous connaîtrons la proposition du gouvernement. Ce qui est clair cependant, c’est que le maire Demers continuera à consulter largement les citoyens sur les questions qui les touchent. L’acceptabilité sociale nous semble souhaitable pour tout projet. La consultation est devenue une pratique ancrée dans la culture municipale, la Ville a d’ailleurs créer une division des consultations publiques.»
Jean-Claude Gobé
Chef d’Action Laval, Jean-Claude Gobé: «En ce qui nous concerne, le référendum est un processus démocratique et légitime […] Le référendum municipal est le seul et dernier outil politique qu’ont les citoyens pour influer directement leurs représentants élus. Je crois qu’il est nécessaire de leur laisser la parole et le véto sur certains projets. Il est de mon devoir d’homme politique de respecter leur volonté, ils nous élisent pour cela tout de même! Si une personne qui entend représenter les citoyens ne peut cohabiter avec une certaine pression politique, il ne devrait pas vouer sa vie au service du public.»
Michel Trottier
Chef de Parti Laval, Michel Trottier: «Le parti s’engage à créer une commission publique indépendante afin de recueillir l’opinion des citoyens sur les projets et les orientations de la Ville […] Le parti est en faveur des référendums dans la mesure où une proportion importante des citoyens visés par un changement ou un projet puissent se prononcer. [On] communiquera de façon claire et précise avec les citoyens afin que tous aient une bonne compréhension des changements proposés et de leurs impacts. Le processus d’avis public actuellement prévu par la loi n’atteint pas cet objectif.»
Sonia Baudelot
Chef d’Avenir Laval, Sonia Baudelot: «Concernant la Loi 122, le parti respectera l’intelligence et le droit démocratique des Lavalloises et Lavallois de décider dans quel environnement ils veulent élever leur famille, en respectant leur droit de consultation […] Le parti s’engage à conserver le droit au référendum, comme le permet la nouvelle législation provinciale.»
Alain Lecompte
Chef de l’Alliance des conseillers autonomes, Alain Lecompte: «Nous avons été les premiers à garantir la paix d’esprit des citoyens sur ce sujet parce que nous y croyons […] [Le droit au référendum est] le seul rempart contre des maires omnipotents, sachant que les consultations sont déjà dans bien des cas factices. Nous avons été les seuls à promettre que nous n’appliquerions pas la Loi 122 et l’avons même mis dans notre programme officiel (idée no 67) C’est certainement un des grands enjeux des élections partout au Québec.»