Son souhait est que la Ville de Laval emboîte le pas aux municipalités qui ont décidé de conserver le droit au référendum, comme le permet la nouvelle législation provinciale.
«À partir des années 90, les Lavallois ont compris que la protection des milieux naturels passait par celle des droits démocratiques», explique la présidente-fondatrice de STGI, Huguette Larochelle.
Celle-ci évoque la longue bataille que sa troupe a dû mener après que la Ville eut discrètement et illégalement retiré le droit au référendum aux résidents de 131 zones en friche du territoire, incluant les îles de l’archipel Saint-François. Cette supercherie de 2001 faisait suite aux demandes systématiques de référendum de citoyens de la pointe est de Laval qui s’opposaient dans les années 90 à un développement résidentiel sur l’île Saint-Joseph.
«Qu’adviendra-t-il de ce qu’il reste de milieux naturels à Laval si les futurs élus utilisent le prétexte de la Loi 122 pour retirer aux Lavallois le droit légitime au référendum, puisque cette même loi ne les y oblige nullement?» questionne l’organisme à qui l’on doit, entre autres, la sauvegarde des trois grandes îles baignées par les eaux de la rivières des Mille Îles.
Sursis de trois ans
En clair, STGI demande aux chefs de parti qui briguent la mairie de s’engager, s’ils sont élus, «à expérimenter pendant les trois premières années de leur mandat le nouveau type de consultations publiques [prévu à la Loi], tout en gardant en place le processus référendaire pour ce qui touche aux changements de zonage».
Au terme de ce sursis de trois ans, un bilan de l’expérience serait alors dressé par la municipalité et les citoyens lors d’une consultation publique pour décider de la suite des choses.
Rappelons que dans un mémoire déposé l’hiver dernier, l’administration Demers accueillait «favorablement les articles du [projet de loi] PL-122 soustrayant à l’approbation référendaire les modifications réglementaires touchant des zones de requalification».
Son souhait est que la Ville de Laval emboîte le pas aux municipalités qui ont décidé de conserver le droit au référendum, comme le permet la nouvelle législation provinciale.
«À partir des années 90, les Lavallois ont compris que la protection des milieux naturels passait par celle des droits démocratiques», explique la présidente-fondatrice de STGI, Huguette Larochelle.
Celle-ci évoque la longue bataille que sa troupe a dû mener après que la Ville eut discrètement et illégalement retiré le droit au référendum aux résidents de 131 zones en friche du territoire, incluant les îles de l’archipel Saint-François. Cette supercherie de 2001 faisait suite aux demandes systématiques de référendum de citoyens de la pointe est de Laval qui s’opposaient dans les années 90 à un développement résidentiel sur l’île Saint-Joseph.
«Qu’adviendra-t-il de ce qu’il reste de milieux naturels à Laval si les futurs élus utilisent le prétexte de la Loi 122 pour retirer aux Lavallois le droit légitime au référendum, puisque cette même loi ne les y oblige nullement?» questionne l’organisme à qui l’on doit, entre autres, la sauvegarde des trois grandes îles baignées par les eaux de la rivières des Mille Îles.
Sursis de trois ans
En clair, STGI demande aux chefs de parti qui briguent la mairie de s’engager, s’ils sont élus, «à expérimenter pendant les trois premières années de leur mandat le nouveau type de consultations publiques [prévu à la Loi], tout en gardant en place le processus référendaire pour ce qui touche aux changements de zonage».
Au terme de ce sursis de trois ans, un bilan de l’expérience serait alors dressé par la municipalité et les citoyens lors d’une consultation publique pour décider de la suite des choses.
Rappelons que dans un mémoire déposé l’hiver dernier, l’administration Demers accueillait «favorablement les articles du [projet de loi] PL-122 soustrayant à l’approbation référendaire les modifications réglementaires touchant des zones de requalification».