La nouvelle filière de ces bus 100 % écologique présente l’avantage d’être parfaitement adapté à un réseau d’autobus de quartier comme celui de Laval, explique le directeur général de la STL, Pierre Giard.
Une particularité qui la distingue du trolleybus, dont le potentiel de couverture serait, à terme, limité à seulement 15 % de l’ensemble du réseau, selon une étude commandée par la STL.
Moins coûteux
Par ailleurs, l’implantation d’un réseau d’autobus électriques sans caténaire devrait être moins coûteuse que la mise en place d’un trolleybus, estime M. Giard. Du moins en ce qui a trait aux groupes de véhicules à recharge lente, prévue aux terminus et dans les garages.
Quant aux autobus à charge rapide, qui refont le plein d’énergie à tous les arrêts, ils requièrent une infrastructure plus importante, dont on n’a pas évalué les coûts à ce jour.
Pas de fils
Autre avantage non négligeable : les autobus à pile rechargeables n’ont pas besoin d’être relié à une ligne aérienne bifilaire continue comme c’est le cas des trolleybus.
Pour plusieurs, ce ballet de fils aériens, notamment aux intersections, contribue à la pollution visuelle dans le paysage urbain.
Bien qu’en théorie, un réseau n’exclut pas l’autre, Pierre Giard ne verrait aucun intérêt à doter les quatre grands corridors de la ville d’une infrastructure de trolleybus si les autobus électriques sans caténaire répondent aux besoins. «On aurait là une solution gagnante», lance-t-il, en évoquant un service de transport en commun complètement électrique, sans fil, à moindre coût et qui permettrait de remplacer la totalité des 235 autobus de sa flotte.
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