Voilà le message que le président du Syndicat de base de l’UPA-Laval, Gilles Lacroix, est venu passer au conseil municipal à la mi-janvier.
«On ne comprend pas pourquoi ça prend autant de temps pour mettre en place des éléments tout à fait simples du document […] qu’on a mis plus de cinq ans à écrire.»
Principal enjeu
M. Lacroix a ponctué son intervention de deux statistiques, à savoir que seulement 51 % de la zone agricole lavalloise est en culture, et ce, malgré que 83 % des sols agricoles soient jugés très propices à l’agriculture.
«Au niveau de la CMM, Laval pourrait se démarquer, a-t-il enchaîné en rappelant cet objectif commun d’augmenter les superficies cultivées à l’échelle de la Communauté métropolitaine de Montréal. Ce serait très facile de le faire à Laval. Il y a beaucoup de travail de fait, il s’agit juste de vouloir passer à l’action.»
Enfin, tout en soulignant la longévité, la compétence et le dynamisme des producteurs locaux qui, pour plusieurs, ont investi dans la relève entrepreneuriale, le leader syndical a demandé au maire et à l’ensemble des élus municipaux de les «aider à faire progresser l’agriculture».
Bilan imminent
«Il ne faut pas laisser les gens sous l’impression qu’on ne fait rien», a d’abord lancé le maire Marc Demers après avoir salué l’engagement et la contribution de son interlocuteur à la cause agricole. Au niveau du remembrement, il y a eu beaucoup, beaucoup d’acquisitions. On les voit passer [au conseil] tous les mois.»
Le premier citoyen a également fait valoir que le Plan de développement a été mis en place il y a sept mois et qu’un premier bilan serait déposé au cours du mois de février.
Mentionnons que le PDZA vise, sur un horizon de cinq ans, à mettre en valeur la zone agricole permanente et augmenter le pourcentage des terres en culture, notamment par le remembrement de lots morcelés et de terres en friche.
Au moment de mettre sous presse, la directrice de l’Agropôle et responsable de la mise en œuvre du PDZA, Nancy Guay, n’avait pas donné suite à nos demandes d’entrevue.