Des données présentées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) démontrent que le règlement conclu entre le Front commun et le gouvernement du Québec a permis de réduire l’écart salaire et l’écart de la rémunération globale entre les travailleuses et les travailleurs des services publics et les autres salariés du Québec.
En effet, l’écart est de 2,1% pour la rémunération globale qui tient compte des salaires, des avantages sociaux de la semaine normale de travail et des congés. Le retard des salaires est plutôt de 11,4%, comparativement à 16,6% en 2023.
Les portes-paroles du Front commun François Enault, 1er vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS, se disent fiers du chemin parcouru.
«Grâce à la lutte des 420 000 travailleuses et travailleurs réunis en Front commun, l’écart de rémunération a globalement diminué, et ce, malgré différentes ententes survenues dans d’autres secteurs sur lesquels se basent les comparatifs de l’ISQ, notent-ils par communiqué. C’est un pas dans la bonne direction, mais nous avons encore du chemin à parcourir!»
Bien qu’ils concèdent que «cette entente n’est pas parfaite», ils estiment qu’elle «constitue tout de même une base solide pour amorcer un rattrapage avec les autres secteurs».
L’enquête de l’ISQ démontre également, de manière indirecte, que le gouvernement peine à conserver les travailleuses et les travailleurs d’expérience. En comparant le taux de progression, on constate que la force vive du secteur public se retrouve plus bas dans les échelles salariales, ce qui traduit une main-d’œuvre moins expérimentée par rapport aux autres secteurs.
Par ailleurs, on constate que les travailleuses et les travailleurs des services publics accusent des retards importants avec l’administration municipale (28,2%), les entreprises publiques (11,9%) et l’administration fédérale (12,2%). Chez les ouvriers spécialisés (menuisiers, électriciens, plombiers et autres), le retard est passé de 32,6% à 24,4%.
Rappelons que le Front commun a négocié une convention collective qui prévoyait des augmentations de 6% rétroactives au 1er avril 2023 et de 2,8% en 2024. Pour les trois dernières années de la convention, les augmentations prévues sont de 8,6% et sont bonifiées par une clause de protection du pouvoir d’achat pouvant aller jusqu’à 1% de plus par année.
78% des membres représentés par le Front commun sont des femmes. (N.P.)
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