La lieutenante Geneviève Villemure admet que la personne affectée par ce trouble du comportement a l’impression que l’endroit le plus sécuritaire pour déposer son enfant est celui situé le plus près de la porte d’école, peu importe la signalisation et au détriment de la sécurité des autres enfants.
Pas d’incidents graves
Si le risque d’une tragédie est imminente et réelle, on ne rapporte aucun décès ou blessé grave dans les zones scolaires de Laval au cours des dernières années.
Pour sa part, l’agente Evelyne Boudreau a répertorié trois accidents mineurs où les brigadières ont été heurtées à basse vitesse par un véhicule: en novembre 2014, rue des Oiseaux et Volière (école Des Cardinaux), février 2015, montée du Moulin et de l’Église (école Fleur Soleil) et mai dernier, Souvenir et Melville, (école de l’Avenir et du Souvenir).
«Les campagnes de sensibilisation qui se répètent année après année influencent les conducteurs à adopter une meilleure conduite, assure Mme Boudreau. La sécurité est au cœur des priorités du Service de police de Laval et tous les acteurs du milieu sont mobilisés pour mettre l’épaule à la roue. Nous mettons tout en œuvre pour sensibiliser les parents, le personnel des établissements scolaires et les citoyens quant à l’importance de respecter le Code de la sécurité routière aux abords des zones scolaires. La campagne est une collaboration entre nous et les commissions scolaires de Laval et Sir-Wilfrid-Laurier.»
Infractions
L’an dernier, les agents ont remis plus de 418 constats d’infraction (stationnement interdit, stationnement en double, omission de s’arrêter aux passages piétonniers et limite de vitesse non respectée) dans les zones scolaires lors du blitz de l’opération de la rentrée. Du 28 septembre au 8 octobre 2015, 341 contraventions avaient été remises aux automobilistes.
La porte-parole a rappelé que ne pas s’arrêter à moins de 5 m d’un autobus scolaire alors que son panneau d’arrêt obligatoire est activé peut coûter cher aux automobilistes. «Le conducteur fautif devra débourser 200 $ et un surplus de 91 $ de frais, précise-t-elle. Il perdra aussi neuf points d’inaptitude. On observe que les conducteurs sont beaucoup plus respectueux, mais il y a encore des gens qui passent tout droit.»
Symptômes et traitement
Les symptômes du syndrome de la porte sont l’arrêt en zone interdite, l’entrave à la circulation et dans le débarcadère des autobus scolaires ainsi que le stationnement en double.
«Pour y remédier, le Service de police de Laval suggère le traitement suivant: arrêtez-vous aux passages piétonniers; respectez les consignes et soyez patient lorsque les brigadiers aident les enfants à traverser; stationnez-vous aux endroits désignés ou appropriés; lorsque les feux rouges intermittents d’un autobus sont en marche ou que son panneau d’arrêt obligatoire est activé, immobilisez votre véhicule (à plus de 5 mètres); respectez la limite de 30 km/h; utilisez les débarcadères lorsqu’ils sont présents; évitez de bloquer les entrées des domiciles et des rues», affirme la lieutenante Villemure.
«La posologie est simple: une à deux fois par jour, du lundi au vendredi, de septembre à juin», termine la policière.
La lieutenante Geneviève Villemure admet que la personne affectée par ce trouble du comportement a l’impression que l’endroit le plus sécuritaire pour déposer son enfant est celui situé le plus près de la porte d’école, peu importe la signalisation et au détriment de la sécurité des autres enfants.
Pas d’incidents graves
Si le risque d’une tragédie est imminente et réelle, on ne rapporte aucun décès ou blessé grave dans les zones scolaires de Laval au cours des dernières années.
Pour sa part, l’agente Evelyne Boudreau a répertorié trois accidents mineurs où les brigadières ont été heurtées à basse vitesse par un véhicule: en novembre 2014, rue des Oiseaux et Volière (école Des Cardinaux), février 2015, montée du Moulin et de l’Église (école Fleur Soleil) et mai dernier, Souvenir et Melville, (école de l’Avenir et du Souvenir).
«Les campagnes de sensibilisation qui se répètent année après année influencent les conducteurs à adopter une meilleure conduite, assure Mme Boudreau. La sécurité est au cœur des priorités du Service de police de Laval et tous les acteurs du milieu sont mobilisés pour mettre l’épaule à la roue. Nous mettons tout en œuvre pour sensibiliser les parents, le personnel des établissements scolaires et les citoyens quant à l’importance de respecter le Code de la sécurité routière aux abords des zones scolaires. La campagne est une collaboration entre nous et les commissions scolaires de Laval et Sir-Wilfrid-Laurier.»
Infractions
L’an dernier, les agents ont remis plus de 418 constats d’infraction (stationnement interdit, stationnement en double, omission de s’arrêter aux passages piétonniers et limite de vitesse non respectée) dans les zones scolaires lors du blitz de l’opération de la rentrée. Du 28 septembre au 8 octobre 2015, 341 contraventions avaient été remises aux automobilistes.
La porte-parole a rappelé que ne pas s’arrêter à moins de 5 m d’un autobus scolaire alors que son panneau d’arrêt obligatoire est activé peut coûter cher aux automobilistes. «Le conducteur fautif devra débourser 200 $ et un surplus de 91 $ de frais, précise-t-elle. Il perdra aussi neuf points d’inaptitude. On observe que les conducteurs sont beaucoup plus respectueux, mais il y a encore des gens qui passent tout droit.»
Symptômes et traitement
Les symptômes du syndrome de la porte sont l’arrêt en zone interdite, l’entrave à la circulation et dans le débarcadère des autobus scolaires ainsi que le stationnement en double.
«Pour y remédier, le Service de police de Laval suggère le traitement suivant: arrêtez-vous aux passages piétonniers; respectez les consignes et soyez patient lorsque les brigadiers aident les enfants à traverser; stationnez-vous aux endroits désignés ou appropriés; lorsque les feux rouges intermittents d’un autobus sont en marche ou que son panneau d’arrêt obligatoire est activé, immobilisez votre véhicule (à plus de 5 mètres); respectez la limite de 30 km/h; utilisez les débarcadères lorsqu’ils sont présents; évitez de bloquer les entrées des domiciles et des rues», affirme la lieutenante Villemure.
«La posologie est simple: une à deux fois par jour, du lundi au vendredi, de septembre à juin», termine la policière.