Dans la seconde mouture du projet de schéma révisé, le Sentier du Totem était toujours inclus dans l’affectation Industrielle et commerciale régionale.
Encore-là, cette bonification répond aux inquiétudes exprimées dans le texte collectif où les cosignataires craignaient que l’extension projetée du périmètre d’urbanisation jusque dans le bois St-François Est du secteur du Sentier du Totem porte «atteinte à l’un des derniers milieux naturels intacts de Laval, dont le plus grand milieu humide du secteur».
Représentante du Comité de protection de l’environnement de St-François, Claire Roger a tenu à saluer l’apport des usagers du sentier par le dépôt de mémoires aux audiences publiques et du Conseil régional de l’environnement de Laval, qui a soutenu le Comité dans ses démarches auprès de la Ville.
Bois de l’Équerre
Également, le nouveau schéma décrète l’agrandissement du bois de l’Équerre auquel s’ajoutent 5,5 hectares en Conservation, ce qui permettra d’y aménager éventuellement plus de sentiers et de le mettre davantage en valeur.
«En posant ces gestes, nous venons d’augmenter de 74 hectares la superficie des milieux naturels protégés à Laval, dont 22,7 hectares de couvert forestier, déclare le maire Marc Demers. Ceci confirme le virage pris par la Ville au plan de la gestion environnementale.»
Le président de la Corporation du Bois de l’Équerre, Luc Leblanc, voit en la conservation du bois du Souvenir «un bon exemple de collaboration entre la Ville et les organismes de protection des milieux naturels».
Il appelle de ses vœux une plus étroite collaboration entre la Ville et ses partenaires, ce à quoi souscrit Alain Paquette, également cosignataire, qui croit que «la Ville de Laval pourrait mieux appuyer le travail de ses organismes de protection de l’environnement».
Bref, pour Daniel Desroches et son groupe, «l’annonce du jour confirme les efforts de cohérence de la Ville de Laval dont la vision «Urbaine de nature» s’accompagne désormais d’engagements significatifs».
Contribution citoyenne
Par ailleurs, le maire Demers a souligné la contribution des citoyens à la réflexion qui a mené à ces décisions, soulignant que le nouveau schéma est le fruit de vastes consultations menées au cours des deux dernières années.
«Je pense en particulier aux regroupements de citoyens qui consacrent leur énergie, depuis des décennies, à mettre en valeur les boisés de Laval. La pertinence de leur apport à notre réflexion est indéniable.»
Autres réactions
Grand environnementaliste, le cardiologue d’intervention Dr François Reeves a ainsi réagi à ces bonifications apportées au schéma final: «Je résumerais que ces démarches sont dans la bonne direction vers une régie des boisés de Laval, dans un cadre de préservation visant 17 % de milieux protégés et dans l’esprit d' »Urbaine de nature ».»
Aussi membre du Collectif, le directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand, a coupé court à ses vacances, le temps de nous écrire que ces gains marquent «un changement de cap à Laval, qui a vu ses milieux naturels disparaître les uns après les autres depuis une génération».
Il rappelle que ces espaces verts contribuent à la qualité de vie des citoyens et à l’attractivité des villes en plus de rendre les villes plus résilientes face aux changements climatiques. «Par cette décision, Laval investit dans son avenir et contribue à bâtir la grande ceinture verte du Grand Montréal», termine-t-il.
À lire aussi: Le bois du Souvenir protégé et conservé
Dans la seconde mouture du projet de schéma révisé, le Sentier du Totem était toujours inclus dans l’affectation Industrielle et commerciale régionale.
Encore-là, cette bonification répond aux inquiétudes exprimées dans le texte collectif où les cosignataires craignaient que l’extension projetée du périmètre d’urbanisation jusque dans le bois St-François Est du secteur du Sentier du Totem porte «atteinte à l’un des derniers milieux naturels intacts de Laval, dont le plus grand milieu humide du secteur».
Représentante du Comité de protection de l’environnement de St-François, Claire Roger a tenu à saluer l’apport des usagers du sentier par le dépôt de mémoires aux audiences publiques et du Conseil régional de l’environnement de Laval, qui a soutenu le Comité dans ses démarches auprès de la Ville.
Bois de l’Équerre
Également, le nouveau schéma décrète l’agrandissement du bois de l’Équerre auquel s’ajoutent 5,5 hectares en Conservation, ce qui permettra d’y aménager éventuellement plus de sentiers et de le mettre davantage en valeur.
«En posant ces gestes, nous venons d’augmenter de 74 hectares la superficie des milieux naturels protégés à Laval, dont 22,7 hectares de couvert forestier, déclare le maire Marc Demers. Ceci confirme le virage pris par la Ville au plan de la gestion environnementale.»
Le président de la Corporation du Bois de l’Équerre, Luc Leblanc, voit en la conservation du bois du Souvenir «un bon exemple de collaboration entre la Ville et les organismes de protection des milieux naturels».
Il appelle de ses vœux une plus étroite collaboration entre la Ville et ses partenaires, ce à quoi souscrit Alain Paquette, également cosignataire, qui croit que «la Ville de Laval pourrait mieux appuyer le travail de ses organismes de protection de l’environnement».
Bref, pour Daniel Desroches et son groupe, «l’annonce du jour confirme les efforts de cohérence de la Ville de Laval dont la vision «Urbaine de nature» s’accompagne désormais d’engagements significatifs».
Contribution citoyenne
Par ailleurs, le maire Demers a souligné la contribution des citoyens à la réflexion qui a mené à ces décisions, soulignant que le nouveau schéma est le fruit de vastes consultations menées au cours des deux dernières années.
«Je pense en particulier aux regroupements de citoyens qui consacrent leur énergie, depuis des décennies, à mettre en valeur les boisés de Laval. La pertinence de leur apport à notre réflexion est indéniable.»
Autres réactions
Grand environnementaliste, le cardiologue d’intervention Dr François Reeves a ainsi réagi à ces bonifications apportées au schéma final: «Je résumerais que ces démarches sont dans la bonne direction vers une régie des boisés de Laval, dans un cadre de préservation visant 17 % de milieux protégés et dans l’esprit d' »Urbaine de nature ».»
Aussi membre du Collectif, le directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand, a coupé court à ses vacances, le temps de nous écrire que ces gains marquent «un changement de cap à Laval, qui a vu ses milieux naturels disparaître les uns après les autres depuis une génération».
Il rappelle que ces espaces verts contribuent à la qualité de vie des citoyens et à l’attractivité des villes en plus de rendre les villes plus résilientes face aux changements climatiques. «Par cette décision, Laval investit dans son avenir et contribue à bâtir la grande ceinture verte du Grand Montréal», termine-t-il.
À lire aussi: Le bois du Souvenir protégé et conservé