Le DGEQ y incitait les citoyens à poser leur candidature aux élections municipales.
Tout de suite, il s’est senti interpellé et comme la conseillère de son district (Fabreville) et mairesse par intérim sortante, Martine Beaugrand, ne sollicitait pas de renouvellement de mandat, il a choisi de se présenter comme indépendant.
Michel Trottier présidait alors depuis quatre ans aux destinées de l’Association des résidents de Champfleury, ce quartier de Sainte-Rose que sa conjointe et lui habitent depuis 1986 et qui a vu naître leurs quatre enfants, aujourd’hui âgés entre 21 et 29 ans.
Les jeunes
«J’avais jamais pensé que je ferais de la politique un jour», confie Michel Trottier qui s’est fait élire en 2013 avec un budget d’à peine 2600 $.
Pourtant, le passage en politique municipale semblait s’inscrire dans l’ordre naturel des choses pour celui dont l’engagement sociocommunautaire a pris le pas sur sa carrière de directeur d’école dès 2007.
Cette année-là, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), son employeur, l’avait «prêté» à l’organisme Québec en Forme, un mouvement chargé de promouvoir de saines habitudes de vie auprès des enfants défavorisés de 4 à 12 ans. Il y restera neuf ans, soit jusqu’à sa retraite en 2015, d’abord comme responsable de la région Laval, Laurentides et Lanaudière, puis de la région de Montréal.
«Je travaillais avec les écoles de quartier, les tables communautaires, les Villes, les CPE [Centres de la petite enfance], les organismes du milieu et la DSP [Direction de la santé publique] pour changer des environnements afin que les jeunes bougent plus et mangent mieux», résume M. Trottier qui, à 60 ans, roulent 4000 kilomètres à vélo par année.
En 2005-2006, alors qu’il était directeur d’une école primaire dans le quartier multiculturel de Côte-des-Neiges, M. Trottier avait justement développé un projet pilote d’École en santé en collaboration avec la Table jeunesse et les organismes communautaires.
Leadership
Pédagogue de formation, Michel Trottier a enseigné au primaire pendant 8 ans et géré des écoles pendant 14 ans.
«J’ai été un directeur d’école très proactif», note-t-il, ajoutant qu’il n’a jamais craint de sortir des sentiers battus «pour rendre l’école attrayante» et en faire «de meilleurs milieux de vie pour les enfants et enseignants».
Il en veut pour preuve la gestion participative, la pédagogie par projets et le régime pédagogique à 4 jours et demi instaurés à l’école Saint-Marc au début des années 2000, du jamais vu à la CSDM à cette époque.
«Le grand défi, c’est toujours d’amener les gens à adhérer aux nouvelles idées, mais quand tu décides avec le monde, le monde embarque», termine celui qui s’estime le candidat tout désigné pour «améliorer la qualité de vie à Laval».
Le DGEQ y incitait les citoyens à poser leur candidature aux élections municipales.
Tout de suite, il s’est senti interpellé et comme la conseillère de son district (Fabreville) et mairesse par intérim sortante, Martine Beaugrand, ne sollicitait pas de renouvellement de mandat, il a choisi de se présenter comme indépendant.
Michel Trottier présidait alors depuis quatre ans aux destinées de l’Association des résidents de Champfleury, ce quartier de Sainte-Rose que sa conjointe et lui habitent depuis 1986 et qui a vu naître leurs quatre enfants, aujourd’hui âgés entre 21 et 29 ans.
Les jeunes
«J’avais jamais pensé que je ferais de la politique un jour», confie Michel Trottier qui s’est fait élire en 2013 avec un budget d’à peine 2600 $.
Pourtant, le passage en politique municipale semblait s’inscrire dans l’ordre naturel des choses pour celui dont l’engagement sociocommunautaire a pris le pas sur sa carrière de directeur d’école dès 2007.
Cette année-là, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), son employeur, l’avait «prêté» à l’organisme Québec en Forme, un mouvement chargé de promouvoir de saines habitudes de vie auprès des enfants défavorisés de 4 à 12 ans. Il y restera neuf ans, soit jusqu’à sa retraite en 2015, d’abord comme responsable de la région Laval, Laurentides et Lanaudière, puis de la région de Montréal.
«Je travaillais avec les écoles de quartier, les tables communautaires, les Villes, les CPE [Centres de la petite enfance], les organismes du milieu et la DSP [Direction de la santé publique] pour changer des environnements afin que les jeunes bougent plus et mangent mieux», résume M. Trottier qui, à 60 ans, roulent 4000 kilomètres à vélo par année.
En 2005-2006, alors qu’il était directeur d’une école primaire dans le quartier multiculturel de Côte-des-Neiges, M. Trottier avait justement développé un projet pilote d’École en santé en collaboration avec la Table jeunesse et les organismes communautaires.
Leadership
Pédagogue de formation, Michel Trottier a enseigné au primaire pendant 8 ans et géré des écoles pendant 14 ans.
«J’ai été un directeur d’école très proactif», note-t-il, ajoutant qu’il n’a jamais craint de sortir des sentiers battus «pour rendre l’école attrayante» et en faire «de meilleurs milieux de vie pour les enfants et enseignants».
Il en veut pour preuve la gestion participative, la pédagogie par projets et le régime pédagogique à 4 jours et demi instaurés à l’école Saint-Marc au début des années 2000, du jamais vu à la CSDM à cette époque.
«Le grand défi, c’est toujours d’amener les gens à adhérer aux nouvelles idées, mais quand tu décides avec le monde, le monde embarque», termine celui qui s’estime le candidat tout désigné pour «améliorer la qualité de vie à Laval».