Dans un communiqué publié le mercredi 31 janvier en matinée, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) prend acte de l’annonce faite par Jean Boulet, ministre du Travail, d’une augmentation du salaire minimum à 15,75$.
Cette augmentation du salaire équivaut à une hausse de 3,3% et représentera un coût additionnel annuel de 1197,14$ par employé au salaire minimum.
Pour la FCEI, cette hausse est modérée, surtout vis à vis des demandes répétées de certains groupes d’approuver une hausse à 20$/h.
La Fédération est soulagée du rejet de cette proposition qu’elle juge déraisonnable, soutient-elle dans cette sortie publique.
«Les hausses des coûts frappent les PME de tous côtés dans un contexte où elles doivent déjà composer avec un lourd endettement, des pertes économiques causées par la pénurie de main-d’œuvre et un fardeau fiscal désavantageux avec des taxes sur la masse salariale de 30% plus élevées ici que la moyenne Canadienne, affirme Selon François Vincent, vice-président Québec à la FCEI, dans la même communication aux médias. Je remercie le ministre du Travail d’avoir pris en considération la situation critique des PME dans sa décision».
Selon les dirigeants de PME, les meilleurs moyens pour les accompagner lors d’une hausse du salaire minimum seraient de réduire le fardeau fiscal global (79%), baisser les taxes sur la masse salariale (73%) ou d’offrir des crédits d’impôt (58%).
D’ailleurs, plusieurs sondages de la FCEI démontrent qu’une réduction du fardeau fiscal pour les PME servirait directement à augmenter les conditions salariales de leurs employés. (A.C)