Avec entre 8 à 10 rencontres au calendrier, les deux formations des Nomades ont amorcé leur saison le 11 mai à la maison, deux matchs bien différents.
«Pour les femmes, ça n’a pas super bien été, elles ont perdu 65 à 19, confie Tommy Racicot, le président du club. Du côté des hommes, ils ont aussi perdu, mais dans une rencontre plus serrée. Ça s’est terminé 25 à 22 face à une équipe beaucoup plus expérimentée.»
Cela fait plus de 26 ans que les Nomades de Laval, au Rugby, ont trouvé refuge sur l’Île Jésus. Associé à la ligue provinciale gérée par Rugby Quebec, le club lavallois compte cette saison deux formations, femmes et hommes, dans un style de rugby à 15.
Catégorie de jeu
La ligue est séparée en divisions commençant avec le niveau le plus élevé, la superligue, s’en suit la provinciale 1, 2 et 3 et la ligue de développement 1 et 2. La troupe féminine a débuté l’année en provinciale 1 après avoir terminé première au niveau 2 l’an dernier.
«Elles ont très bien fait, baissant pavillon en finale, explique Tommy Racicot. [Par contre], comme c’est le classement de la saison régulière qui est utilisé, elles ont été promues.»
Quant à la formation masculine, elle se trouve présentement en ligue de développement 1 après s’être aussi inclinée en finale la saison dernière.
«L’équipe est en reconstruction, déclare celui qui dirige le club depuis quatre ans. On a perdu beaucoup de vétérans.»
Comparativement à la précédente campagne, les Nomades peuvent compter sur un bassin de joueurs d’âge junior plus grand.
«On a maintenant 17 jeunes inscrits à ce niveau contre 9 en 2018, précise Tommy Racicot. Rugby Québec investit beaucoup et ça commence à se développer.»
La prochaine journée de rugby est prévue le samedi 15 juin au parc Chénier, dans Pont-Viau, alors que les deux formations seniors fouleront le terrain.
«Nous travaillons pour que les juniors soient aussi de la partie», conclut celui qui pratique le sport depuis 14 ans.