Une première visite pour Norman Lévesque en novembre 2016, organisée sur le thème du jour de la Terre et qui avait comme objectif le ressourcement des enseignants francophones, a débouché quelques mois plus tard à la participation à un événement œcuménique où 90 personnes ont abordé la foi et l’environnement. Il a également donné une dizaine de conférences en 10 jours.
«Lorsque j’ai parlé à la responsable de justice sociale du diocèse de Calgary en novembre, elle a trouvé que le Réseau était très bon, très riche et qu’il y avait beaucoup de ressources. Elle m’a demandé de revenir pour faire le tour des paroisses», explique Norman Lévesque dans son bureau du Réseau, rattaché à la paroisse Saint-Elzéar, une des deux églises vertes à Laval, avec Saint-Martin.
Lors de cette rencontre cet hiver, il s’est entretenu avec des gens de diverses confessions, dont catholique, baptiste et presbytérienne, en plus de nouer des liens avec des organismes d’aide humanitaire rattachés à des églises.
«Le concept de l’église verte était tout nouveau pour eux, ils en avaient jamais entendu parler. Ils ont aussi trouvé original qu’un catholique francophone de l’est du Canada vienne les voir. Je les ai dépeignés un peu!» se rappelle le Lavallois en riant.
Norman Lévesque a constaté que dans les derniers mois, un vent de changement souffle sur les habitants de cette province en termes d’environnement. «Les Albertains réalisent qu’ils ont la possibilité de vivre leur économie et leur société autrement que par la destruction environnementale. Ils ne se plaignaient pas que leur gouvernement voulait faire une transition, mais ils demandaient plutôt une transition claire. J’ai trouvé cela génial.»
Il rapporte aussi le cas d’employés de sables bitumineux qui sont en train d’être formés aux énergies alternatives par des syndicats. «Par exemple, des gens qui font de la soudure pour un oléoduc peuvent en faire pour une éolienne», illustre-t-il.
Réalisations concrètes
Pour promouvoir le Réseau des Églises vertes, Norman Lévesque ne tombe pas dans les idées ou concepts, mais dans le concret, avec des projets déjà bien en marche. «Nous avons trois axes dans la Réseau: l’action, l’éducation et la spiritualité. On recherche des choses comme l’efficacité énergétique du bâtiment, la façon d’utiliser les locaux, le type de chauffage. Il y en a qui vont jusqu’à installer des panneaux solaires sur leur toit ou utiliser la géothermie pour chauffer le bâtiment. Lorsqu’on a des demandes, je peux les référer à ces églises-là.»
Le voyage à l’autre bout du pays commence d’ailleurs à rapporter des dividendes puisque des églises ont déjà entamé le processus de s’enregistrer auprès du Réseau.
«C’est notamment le cas d’une Église unie que j’ai visitée et du Centre du diocèse à Calgary, qui sont les décideurs et agissent comme un phare dans la communauté. Il y a aussi une église catholique à Lethbridge qui devra être reconstruite parce que le bâtiment est rendu trop petit. On veut la refaire avec les standards les plus élevés au niveau environnemental et les gens désirent du même coup s’enregistrer au Réseau pour que leur expérience soit connue», explique le directeur, ajoutant que l’objectif est d’avoir 200 églises vertes en 2020.
Quatrième Forum
Le 11 mai prochain, le Réseau des Églises vertes tiendra son quatrième Forum, cette fois-ci à l’Université St. Paul, à Ottawa, après s’être arrêté à Montréal (2010), Drummondville (2012) et Québec (2015).
«Nous attendons presque 200 personnes de différentes confessions chrétiennes qui viendront dire ce qu’elles font dans leur église, écouter le témoignage des autres et créer des liens. C’est le 150e anniversaire du Canada, alors on s’est dit qu’Ottawa serait la bonne place [pour la tenue du Forum]», révèle Norman Lévesque.
Mentionnons que la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, sera présente à l’événement afin d’échanger avec les participants.
Pour plus d’information sur le Réseau des Églises vertes, on visite le www.eglisesvertes.ca
Une première visite pour Norman Lévesque en novembre 2016, organisée sur le thème du jour de la Terre et qui avait comme objectif le ressourcement des enseignants francophones, a débouché quelques mois plus tard à la participation à un événement œcuménique où 90 personnes ont abordé la foi et l’environnement. Il a également donné une dizaine de conférences en 10 jours.
«Lorsque j’ai parlé à la responsable de justice sociale du diocèse de Calgary en novembre, elle a trouvé que le Réseau était très bon, très riche et qu’il y avait beaucoup de ressources. Elle m’a demandé de revenir pour faire le tour des paroisses», explique Norman Lévesque dans son bureau du Réseau, rattaché à la paroisse Saint-Elzéar, une des deux églises vertes à Laval, avec Saint-Martin.
Lors de cette rencontre cet hiver, il s’est entretenu avec des gens de diverses confessions, dont catholique, baptiste et presbytérienne, en plus de nouer des liens avec des organismes d’aide humanitaire rattachés à des églises.
«Le concept de l’église verte était tout nouveau pour eux, ils en avaient jamais entendu parler. Ils ont aussi trouvé original qu’un catholique francophone de l’est du Canada vienne les voir. Je les ai dépeignés un peu!» se rappelle le Lavallois en riant.
Norman Lévesque a constaté que dans les derniers mois, un vent de changement souffle sur les habitants de cette province en termes d’environnement. «Les Albertains réalisent qu’ils ont la possibilité de vivre leur économie et leur société autrement que par la destruction environnementale. Ils ne se plaignaient pas que leur gouvernement voulait faire une transition, mais ils demandaient plutôt une transition claire. J’ai trouvé cela génial.»
Il rapporte aussi le cas d’employés de sables bitumineux qui sont en train d’être formés aux énergies alternatives par des syndicats. «Par exemple, des gens qui font de la soudure pour un oléoduc peuvent en faire pour une éolienne», illustre-t-il.
Réalisations concrètes
Pour promouvoir le Réseau des Églises vertes, Norman Lévesque ne tombe pas dans les idées ou concepts, mais dans le concret, avec des projets déjà bien en marche. «Nous avons trois axes dans la Réseau: l’action, l’éducation et la spiritualité. On recherche des choses comme l’efficacité énergétique du bâtiment, la façon d’utiliser les locaux, le type de chauffage. Il y en a qui vont jusqu’à installer des panneaux solaires sur leur toit ou utiliser la géothermie pour chauffer le bâtiment. Lorsqu’on a des demandes, je peux les référer à ces églises-là.»
Le voyage à l’autre bout du pays commence d’ailleurs à rapporter des dividendes puisque des églises ont déjà entamé le processus de s’enregistrer auprès du Réseau.
«C’est notamment le cas d’une Église unie que j’ai visitée et du Centre du diocèse à Calgary, qui sont les décideurs et agissent comme un phare dans la communauté. Il y a aussi une église catholique à Lethbridge qui devra être reconstruite parce que le bâtiment est rendu trop petit. On veut la refaire avec les standards les plus élevés au niveau environnemental et les gens désirent du même coup s’enregistrer au Réseau pour que leur expérience soit connue», explique le directeur, ajoutant que l’objectif est d’avoir 200 églises vertes en 2020.
Quatrième Forum
Le 11 mai prochain, le Réseau des Églises vertes tiendra son quatrième Forum, cette fois-ci à l’Université St. Paul, à Ottawa, après s’être arrêté à Montréal (2010), Drummondville (2012) et Québec (2015).
«Nous attendons presque 200 personnes de différentes confessions chrétiennes qui viendront dire ce qu’elles font dans leur église, écouter le témoignage des autres et créer des liens. C’est le 150e anniversaire du Canada, alors on s’est dit qu’Ottawa serait la bonne place [pour la tenue du Forum]», révèle Norman Lévesque.
Mentionnons que la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, sera présente à l’événement afin d’échanger avec les participants.
Pour plus d’information sur le Réseau des Églises vertes, on visite le www.eglisesvertes.ca