Les travaux de restauration écologique s’étaleront sur une période de 45 jours, et ce, à compter d’octobre prochain, explique la porte-parole de Ville de Laval, Nadine Lussier.
Rappelons que dès septembre 2010, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) avait exigé à la Ville un plan des correctifs, après avoir constaté l’ampleur des dégâts à la suite du passage de la machinerie lourde dans un marais et une zone marécageuse riveraine du cours d’eau, à proximité de la rivière des Mille Îles.
L’éradication de barrages de castors, alors sous-traitée par le Service des travaux publics, était à l’origine de ce saccage des berges, dévégétalisées sur près de 800 mètres, dans le secteur de Fabreville.
Contrat
L’enlèvement des déblais et la revégétalisation de la bande riveraine ont été confiés à la firme PNG projets d’aménagements, le plus bas soumissionnaire d’un appel d’offres public.
La remise en état du cours d’eau s’élèvera à 235 252,57 $, taxes incluses.
C’est la firme de génie-conseil WSP Canada, anciennement Genivar, qui effectuera la surveillance des travaux.
Cette firme de services professionnels, qui a rédigé le cahier des charges et procédé à l’analyse des soumissions, est impliquée dans le processus depuis 2010, alors que la Ville avait retenu ses services pour évaluer l’étendue des dommages et identifier les mesures à prendre.
En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a intenté un procès à Ville de Laval, dont la cause, qui devait être entendue le 26 juin, a été reportée en novembre.