Ce modèle a pour but d’aider les professionnels de la santé à adapter leurs pratiques auprès des patients hospitalisés afin d’agir plus efficacement sur leur dépendance.
À ce jour, on compte à travers le pays plus de 350 hôpitaux et cliniques de consultation externe, de soins primaires et de soins spécialisés à l’avoir intégré à leurs pratiques cliniques.
Méthode éprouvée
Une évaluation menée auprès des neuf premiers hôpitaux du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) de Champlain à avoir adopté en 2006 le MOAT a révélé une hausse de 11,1 points de pourcentage (de 18,3 % à 29,4 %) du taux d’abandon du tabac à long terme chez les patients. Il s’agit d’une hausse spectaculaire de 60 %!
Par ailleurs, une étude récente effectuée par l’ICUO et l’Institut de recherche en services de santé (IRSS) démontre que 35 % patients ayant bénéficié du Modèle continuent de vivre sans fumée après six mois comparativement à 20 % chez les autre patients n’ayant pas profité du programme.
«De plus, le taux de réadmission [à l’hôpital], le nombre de visites à l’urgence et le taux de mortalité post-hospitalisation à long terme connaissent des diminutions importantes», fait valoir le CISSS de Laval par voie de communiqué.
Sur le site www.ottawamodel, on chiffre à 50 % moins de risque d’être réadmis à l’hôpital (peu importe la cause) et 30 % moins de risque de devoir se rendre dans un service d’urgence dans les 30 jours suivant l’hospitalisation initiale. Quant aux risques de décès chez les patients du MOAT, ils sont en diminution de 40 % sur deux ans, indique également l’étude.
La méthode est également très avantageuse d’un point de vue économique, considérant que chaque dollar investi dans ce programme génère sur une période de deux ans une économie de 51 dollars sur les dépenses en soins de santé.
Soutien
En clair, le Modèle d’Ottawa pour l’abandon du tabac permet d’intégrer aux soins courants l’identification, le traitement et le suivi systématique de tous les patients et clients qui fument.
Les facilitateurs des services d’approche du MOAT aident les établissements qui y adhèrent à adapter leurs pratiques cliniques au moyen d’un plan de mise en œuvre composé de six phases. Ainsi, un protocole factuel de traitement du tabagisme est élaboré pour chacun des partenaires.
Ce modèle a pour but d’aider les professionnels de la santé à adapter leurs pratiques auprès des patients hospitalisés afin d’agir plus efficacement sur leur dépendance.
À ce jour, on compte à travers le pays plus de 350 hôpitaux et cliniques de consultation externe, de soins primaires et de soins spécialisés à l’avoir intégré à leurs pratiques cliniques.
Méthode éprouvée
Une évaluation menée auprès des neuf premiers hôpitaux du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) de Champlain à avoir adopté en 2006 le MOAT a révélé une hausse de 11,1 points de pourcentage (de 18,3 % à 29,4 %) du taux d’abandon du tabac à long terme chez les patients. Il s’agit d’une hausse spectaculaire de 60 %!
Par ailleurs, une étude récente effectuée par l’ICUO et l’Institut de recherche en services de santé (IRSS) démontre que 35 % patients ayant bénéficié du Modèle continuent de vivre sans fumée après six mois comparativement à 20 % chez les autre patients n’ayant pas profité du programme.
«De plus, le taux de réadmission [à l’hôpital], le nombre de visites à l’urgence et le taux de mortalité post-hospitalisation à long terme connaissent des diminutions importantes», fait valoir le CISSS de Laval par voie de communiqué.
Sur le site www.ottawamodel, on chiffre à 50 % moins de risque d’être réadmis à l’hôpital (peu importe la cause) et 30 % moins de risque de devoir se rendre dans un service d’urgence dans les 30 jours suivant l’hospitalisation initiale. Quant aux risques de décès chez les patients du MOAT, ils sont en diminution de 40 % sur deux ans, indique également l’étude.
La méthode est également très avantageuse d’un point de vue économique, considérant que chaque dollar investi dans ce programme génère sur une période de deux ans une économie de 51 dollars sur les dépenses en soins de santé.
Soutien
En clair, le Modèle d’Ottawa pour l’abandon du tabac permet d’intégrer aux soins courants l’identification, le traitement et le suivi systématique de tous les patients et clients qui fument.
Les facilitateurs des services d’approche du MOAT aident les établissements qui y adhèrent à adapter leurs pratiques cliniques au moyen d’un plan de mise en œuvre composé de six phases. Ainsi, un protocole factuel de traitement du tabagisme est élaboré pour chacun des partenaires.