Projet phare de l’administration Demers, le Centre de services animaliers a de nouveau été écarté du programme triennal d’immobilisations (PTI) rendu public le 2 décembre.
Retirée l’an dernier de cet outil de planification des investissements jugés prioritaires pour la Municipalité, cette infrastructure évaluée à 19 M$ en 2017 ne figure toujours pas sur l’écran radar de 2020-2022.
Le projet fait les frais de la surchauffe du marché de la construction qui affecte tous les paliers de gouvernement dans la région du Grand Montréal, a rappelé le maire Marc Demers questionné sur le sujet en point de presse.
«On a révisé l’ensemble de nos projets pour essayer de réduire les coûts et respecter la capacité de payer des citoyens, alors le Centre animalier en fait partie.»
À l’étude
Cela dit, la réflexion se poursuit auprès des services municipaux, a-t-il enchaîné d’un même souffle. «Les équipes travaillent pour regarder quelles pourraient être les meilleures solution et orientation», soutient M. Demers tout en précisant que les pourparlers se poursuivent avec «des Villes de la Couronne nord intéressées à partager les coûts avec nous».
À pareille date l’an dernier, le maire avait identifié l’intérêt des municipalités de Terrebonne et Mascouche pour un éventuel partage de services.
Rappelons qu’à l’automne 2016, la Ville confiait à la firme Bisson Fortin Architecture + Design le mandat d’actualiser le programme fonctionnel et technique réalisé trois ans plus tôt et d’élaborer le concept définitif de ce nouveau centre dont l’inauguration avait été annoncée pour décembre 2018 sur Place Maurice-Cullen dans le parc autoroutier A-25.
Au moment de son retrait de la planification financière l’an dernier, un peu moins de 350 000 $ avaient été facturés à la Ville en services professionnels sur un contrat de 1,7 M$.