Le Berger Blanc a rouvert ses portes lundi dernier et dès cette semaine, la population pourra s’y rendre pour adopter un animal.
Le Berger Blanc avait fermé son installation de la rue Cunard durant sept mois, afin d’effectuer des rénovations permettant à l’entreprise de se conformer aux nouvelles normes provinciales en vigueur le 14 juin.
Au lendemain de cette réouverture, le président Pierre Couture a fait voir les lieux à l’équipe du Courrier Laval. Durant la visite, il insiste sur la salubrité et la surveillance des lieux. «Chaque pièce est ventilée par des échangeurs d’air indépendant», dit-il.
Des caméras de surveillance permettront au directeur général de garder en tout temps un œil sur ce qui se passe dans chacun des locaux. «De Montréal, on pourra discuter avec les employés», souligne-t-il. Une télé diffusera les images des 16 caméras dans la salle d’attente.
Au total, les travaux ont nécessité un investissement de 55 000 $.
Adoption
Avant d’être offerts à l’adoption, la photo des animaux errants sera publiée sur le site Internet du Berger Blanc afin d’augmenter les chances de retrouver le propriétaire.
Ceux qui ne seront pas réclamés, seront évalués au niveau médical et comportemental avant d’être disponible pour l’adoption.
Une salle permettra aux futurs propriétaires d’établir un premier contact avec le chat ou le chien. «Les gens pourront discuter avec le technicien animalier pour connaître le coût et le caractère de l’animal», indique Pierre Couturier.
Les futurs propriétaires auront également accès à un historique de l’animal établi par les anciens maîtres.
Euthanasie
Les chiens et les chats qui devront être euthanasiés le seront dans des salles distinctes. Les vétérinaires procéderont par injection de barbiturique.
Par la suite, les animaux seront réfrigérés en attendant d’être recueillis par une firme spécialisée dans la crémation d’animaux.
Mission
Pierre Couture rappelle la mission de son entreprise. «Nous sommes un service de contrôle de la population animale. L’entreprise est vouée à la protection du grand public», soutient-il.
Le président estime qu’il est impossible de sauver tous les animaux qui lui sont confiés. La demande pour l’adoption d’animaux abandonnés n’est pas assez forte, rapporte-t-il.
Il ajoute: «On fait des euthanasies parce qu’on aime les animaux. Pour mettre fin à leurs sévices».
Contrat
En février, la Ville de Laval faisait savoir qu’elle avait octroyé un contrat d’un an au Berger Blanc pour les services de base de gestion animalière. L’entreprise qui a obtenu le contrat de 627 970 $ était le seul soumissionnaire.
La municipalité développe présentement, en collaboration avec le Centre d’adoption d’animaux de compagnie du Québec (caacQ), un projet de gestion animalière «éthique et innovatrice».
Rappelons qu’en décembre, le gouvernement provincial a adopté le Règlement sur la sécurité et le bien-être des chats et des chiens. Il encadre notamment les soins aux animaux, les normes de propreté des lieux et l’euthanasie.