«Il aura des bons joueurs de hockey avec le Rocket», a-t-il promis lors du point de presse tenu le 31 janvier au Carrefour Laval.
M. Bergevin n’a pas l’intention de changer sa philosophie avec le déménagement de son club-école à la Place Bell. Il a toujours priorisé le développement des jeunes espoirs de l’organisation au détriment de la fiche de la filiale au classement de la Ligue américaine de hockey (LAH). «Le but, à la fin de la journée, c’est le Canadien de Montréal», insiste Bergevin.
Exclus des séries
Les Bulldogs de Hamilton et les IceCaps de St. John’s, club-école du Canadien, ont raté les séries au cours des cinq dernières saisons. Malgré les insuccès, Bergevin a vanté le travail de l’entraîneur des quatre dernières années, Sylvain Lefebvre.
Il n’a pas caché l’importance de développer des joueurs dans la victoire. Toutefois, il reconnaît que c’est difficile pour un entraîneur d’être privé de ses meilleurs éléments quand il y a eu autant de blessés à Montréal. «Chaque fois qu’on monte des gars dans la LNH, ça fait mal à l’équipe en bas. C’est la réalité de la Ligue américaine», explique-t-il.
Lefebvre écoule présentement sa dernière année de contrat avec l’organisation du Canadien. Certaines rumeurs ont circulé selon lesquelles il pourrait être remplacé par Joël Bouchard, Dominique Ducharme ou Francis Bouillon.
«J’ai refusé des offres comme entraîneur dans le junior, précise Bouillon qui a assisté au lancement du Rocket. J’adore ce que je fais avec les jeunes joueurs avec la collaboration de Martin Lapointe»,
Joueurs québécois
Bien entendu, Marc Bergevin est sensibilisé au fait d’embaucher des joueurs Québécois avec le Rocket, afin d’attirer des spectateurs à la Place Bell.
«Nous avons déjà 11 Québécois à Terre-Neuve, affirme le grand patron hockey. On va pousser encore plus. Le développement des joueurs est une priorité, mais pas au détriment d’en retrancher. Si nous avons la chance d’amener des petits Québécois, on va le faire.»
Transport
L’état-major du Canadien croit que d’avoir son club-école dans sa cour lui permettra de faciliter son travail. «En jouant à St. John’s, le voyagement est très difficile. Je vais voir les joueurs plus souvent et je pourrai évaluer à Laval. Ce sera plus facile, c’est certain!
«Le transport sera facilité. On pourra appeler un joueur et ça prendra 25 à 40 minutes pour qu’il soit à Montréal», conclut le directeur général des Canadiens.