Cette décision d’en saisir l’organisation chargée de lutter contre la corruption survient moins de 7 mois après le déclenchement d’une enquête administrative, visant à faire la lumière sur l’adoption, en mars 2009, d’un règlement de zonage en lien avec ce projet immobilier, alors estimé à 160 M$.
L’administration municipale qui, le mois dernier, avait refusé de commenter la poursuite de quelque 65 M$ que déposait le promoteur contre la Ville, s’est montrée tout aussi circonspecte en point de presse, le 10 septembre, ne voulant pas nuire à la suite de l’enquête.
On se rappellera que cette requête introductive en dommages avait été signifiée le 8 août, soit quatre jours après le dépôt d’un avis de motion concernant un règlement municipal intérimaire qui visait, entre autres, à empêcher toute construction sur le site de la marina Commodore, à Pont-Viau.
«Nous avons suivi, ce matin, la recommandation de la firme d’experts qui a procédé à l’enquête administrative et avons remis le dossier entre les mains de l’UPAC», s’est limité à dire le maire Marc Demers.
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