Valoriser l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance; stimuler le goût du risque et de la réussite; ouvrir le dialogue autant entre les entrepreneurs qu’avec la population en général; voilà ce qui est au cœur de PROSPÉRITÉ.QUÉBEC mise en place en 2015 par le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et lancée pour la première fois sur l’île Jésus ce matin, au Château Royal.
Ambassadeurs
Marc-André Bovet et Marisol Labrecque, respectivement président de BONE Structure et présidente de Technologies ECOFIXE, deviennent les premiers ambassadeurs lavallois, un titre qui vient avec des défis, dont sensibiliser la communauté d’affaires et la région aux vertus de la prospérité, inviter d’autres gens à poursuivre le mouvement et encourager un dialogue constructif autour des projets émergents.
«Au Québec, on a de la misère à se faire valoir et on a peur de conquérir le monde», a fait remarquer Marc-André Bovet, soulignant qu’il fallait se sortir de cette peur et aller se mesurer aux autres. Il a ensuite lancé un défi à Chanel Alepin, avocate, d’aller convaincre les gens «que la prospérité, c’est correct».
Pour sa part, Marisol Labrecque, qui se réjouit de voir que l’entrepreneuriat intéresse de plus en plus les jeuns, s’est tournée vers Raed Bachara, président-directeur général d’Industries de Palettes Standard. Ces deux personnes choisies devront à leur tour cibler des entrepreneurs, créant ainsi une chaîne de défis à travers la communauté d’affaires.
Recul important
Dans son allocution, Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ, a présenté des chiffres révélateurs sur le recul du Québec au niveau du produit intérieur brut (PIB) par habitant qui se situe à 36 216 $ dans la province, alors que la moyenne canadienne est à 43 472 $.
D’autres enjeux sont aussi à considérer dans la Belle Province, notamment le vieillissement de la population, la dette la plus élevée au Canada et une productivité plus faible.
«On a besoin d’établir un meilleur dialogue au Québec, qui a plusieurs atouts, beaucoup de potentiel à libérer et aussi un potentiel au niveau humain, avec des gens scolarisés, de dire Yves-Thomas Dorval, rappelant que cette campagne est pour tous, par tous et avec tous. Elle se veut une activité de mobilisation entre les différents partenaires, la communauté d’affaires et la population.»