(Dernière mise à jour: 17 mai, 8h30)
Tel est le thème d’une campagne promotionnelle lancée par l’administration Demers-Boyer.
Élément central de cette campagne qui se déploie à quelques mois des élections, une vidéo spectaculaire mise en ligne le 13 mai met en valeur des paysages naturels que recèle l’île Jésus.
«Nous voulons faire de Laval une ville plus verte, rappelle par voie de communiqué le maire suppléant Stéphane Boyer. La poursuite de cette orientation implique bien sûr que la Ville invite les citoyens à découvrir les lieux magnifiques que comporte la Trame verte et bleue de Laval.»
À cet égard, l’administration municipale fera appel aux acteurs en environnement pour qu’ils se fassent «ambassadeurs» de cette «culture de la nature», ajoute M. Boyer.
Trame
La Trame verte et bleue occupe une place importante dans le nouveau schéma d’aménagement et de développement adopté en décembre 2017.
Incidemment, l’automne dernier, le conseil municipal adoptait trois plans directeurs majeurs destinés à faciliter sa mise en œuvre. Ces plans stratégiques ciblent la foresterie urbaine, les parcs et espaces publics de même que la conservation et mise en valeur des milieux naturels sur l’île Jésus.
Cibles
Parmi les principales cibles à atteindre, Laval veut protéger 14 % de l’ensemble de son territoire, alors que le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) élève la barre à 17 % d’aires protégées dans le Grand Montréal. Cette cible de 17 % correspond au seuil minimal fixé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En matière de foresterie urbaine, la Ville s’est fixée pour objectif de hausser l’indice de la canopée à 27 % d’ici 2035 tout en s’assurant qu’elle soit «plus résiliente aux changements climatiques, aux insectes et aux maladies exotiques». Encore-là, les ambitions lavalloises sont trois points de pourcentage inférieures à celles de la CMM, dont l’objectif est d’atteindre 30 % de couvert forestier pour l’ensemble du territoire, ne manque pas de rappeler l’ex-directeur général du Conseil régional de l’environnement de Laval, aujourd’hui à la retraite, Guy Garand.
En contrepartie, l’administration Demers fixe la barre du couvert forestier à 40 % dans les parcs urbains. Actuellement, la part du territoire couverte par la cime des arbres à la grandeur de l’île Jésus est de 23 %.
Enfin, d’ici 15 ans, les autorités municipales souhaitent que tous les Lavallois aient accès à «un milieu naturel ou un parc comprenant un espace naturalisé à une distance de marche d’au plus 800 mètres» de leur domicile.