Philippe Dutin, porte-parole, ne s’en cache pas: le fait d’être seul en lice pour l’obtention des Jeux aurait pu s’avérer un couteau à deux tranchants. «Il fallait redoubler d’ardeur pour obtenir des appuis des citoyens. Les élus ont également embarqué dans l’aventure en faisant la promotion de ces Jeux.» Philippe Dutin déborde de confiance que les Jeux puissent avoir lieu en sol lavallois.
«Nous avions déposé le cahier de candidature le 1er septembre, poursuit M. Dutin. Nous étions la seule région sur les rangs. Malgré tout, les exigences de SPORTSQUÉBEC demeurent les mêmes.»
Présentation
Après une brève présentation du maire Marc Demers et de l’ambassadrice, Roseline Filion, le 14 septembre au Sheraton Laval, les huit membres désignés du comité ont répondu aux questions du jury de sélection de SPORTSQUÉBEC.
Les questions portaient essentiellement sur le contenu du cahier de candidature de 352 pages, tels la description du milieu, les objectifs, la mobilisation et les engagements, l’expérience d’organisation d’événements, le plan de financement, la capacité d’accueil, la programmation, ainsi que les installations et les équipements sportifs.
Milliers de signatures
La population semble s’être rangée derrière ce projet comme en témoigne les 10 000 signatures obtenues par voie électronique et les 50 000 signatures sur les drapeaux. «Nous sommes très fiers de ces appuis et c’est sans compter les médias sociaux», précise Philippe Dutin.
La Ville a investi 200 000 $ pour la promotion des Jeux du Québec à Laval.
Place Bell
Évidemment, la Place Bell accueillerait près de 4000 atthlètes lors des cérémonies d’ouverture et de fermeture. Contrairement en 2013 où elle avait échoué dans sa tentative de présenter les Jeux, la municipalité possède des installations de qualité et c’est sans parler de la construction d’ici 2020 du Complexe aquatique.
Proximité
M. Dutin soutient que tout a été pensé pour les jeunes: la proximité des sites de compétition et de la centrale administrative, le confort des lieux d’hébergement, le Village des athlètes, etc. «Les jeunes ne passeront pas 45 minutes dans un autobus. Tout sera à proximité et la Société de transport de Laval (STL) sera un partenaire important.»
La réponse en novembre
Au terme de cette audience à huis clos, le jury de SPORTSQUÉBEC délibérera et sa décision sera rendue publique au cours de la semaine du 20 novembre. «Ce sera un oui», termine Philippe Dutin.
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