L’Association pulmonaire du Québec (APQ) demande à ce que ces patients soient placés dans la liste des personnes prioritaires pour la vaccination contre la COVID-19, et ce, sans critère d’âge.
Le regroupement estime que les patients atteints d’une fibrose pulmonaire idiopathique, d’un cancer du poumon ou d’une sarcoïdose sont en danger face au virus en raison de leur santé respiratoire déjà compromise.
«Actuellement, les départements de santé publique continuent de prioriser les rendez-vous pour les personnes âgées de 80 ans et plus [70 ans et plus à Laval] mais l’âge n’est pas le seul critère de vulnérabilité», soutient Dominique Massie, directrice générale de l’APQ, par voie de communiqué.
Au Québec, plus de trois millions de personnes vivent avec une maladie respiratoire. Les personnes atteintes sont plus susceptibles de développer des symptômes sévères si elles contractent la COVID-19 que la population générale.
Le regroupement estime aussi que les patients sont doublement lésés, car ils doivent être les premiers à appliquer les règles de distanciation sociale, ce qui augmente l’anxiété quotidienne. À titre d’exemple, l’APQ reçoit plus de 100 appels de patients inquiets à chaque jour.
«Ils souhaitent voir du monde, reprendre une activité physique, conclut Mme Massie. Le vaccin est leur seule bouée de sauvetage; pourtant, des personnes âgées mais en bonne santé sont vaccinées avant eux.» (N.P./IJL)