La biographie Pour l’amour de la musique se déroule en très large partie dans Duvernay où Claude Sirois a grandi, côtoyant les Serge Fiori et Michel Normandeau (Harmonium), Réal Desrosiers (Beau Dommage), Robert Morissette (Les Frères Brosse) et Claude Meunier.
«Mon père a acheté une maison sur la rue Montcalm peu après ma naissance, de raconter le guitariste. De voir autant de noms de la musique en un seul quartier, en plus de Claude Meunier, qui applaudissaient debout sur une table mon premier groupe, les Georgia, c’est assez unique et fantastique comme phénomène.»
Longue date
Bien des années plus tard, c’est lors de longues conversations en covoiturage que l’idée d’une telle biographie a germé dans la tête du Lavallois Michel Brûlé, à ne pas confondre avec l’éditeur du même nom et candidat défait récemment à la mairie de Montréal.
«Un jour, il est tombé sur mon premier 33 tours Guitare seule, où je reprenais des succès de Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Beau Dommage de façon instrumentale, raconte Claude Sirois. Il a découvert la guitare classique, tombant en amour avec cette musique.»
Quelques années plus tard, Michel Brûlé trouvera un prospectus devant chez lui et s’apercevra que le Claude Sirois qui recrute de nouveaux élèves en guitare et piano habite le même secteur que lui. Une amitié se formera et prendra alors de l’ampleur.
«C’est un passionné d’histoire et littérature, souligne Claude Sirois. Il relie d’ailleurs les passages de ma vie à des événements québécois s’étant produits aux mêmes époques.»
Parcours complexe
Tournée dans la Belle Province avec Harmonium, controverse du projet Corridart durant les Jeux olympiques de Montréal, spectacle du bicentenaire de l’Île-du-Prince-Édouard avec le groupe de l’heure Tommy James and the Shondells, Félix du meilleur album instrumental avec Verseau, en 1985, la popularité de Claude Sirois l’a mené loin, lui qui est également à l’origine du premier répertoire pour la guitare classique au Québec.
Pourtant, au début des années 1970, la drogue avait menacé sa carrière en pleine éclosion.
«Un ami, Pierre Cormier, est venu chez moi et a posé le vinyle de 4 siècles de guitare classique par Alirio Diaz, le disque du mois de Columbia, sur ma table tournante, relate le virtuose. J’ai vu la possibilité de jouer un morceau de musique seul chez moi.»
Claude Sirois suivra des cours à l’école de musique Sainte-Croix affiliée au cégep Saint-Laurent. Il développera son art, se sortant de la consommation de stupéfiant par la rigueur et discipline.
Notons qu’en cours de récit, l’auteur se penche aussi sur les dessous parfois difficiles de l’industrie du disque.
Claude Sirois participera à une séance de signature le samedi 27 janvier, de 14h à 16h, chez Archambault des Galeries Laval (1545, boulevard Le Corbusier).
La biographie Pour l’amour de la musique se déroule en très large partie dans Duvernay où Claude Sirois a grandi, côtoyant les Serge Fiori et Michel Normandeau (Harmonium), Réal Desrosiers (Beau Dommage), Robert Morissette (Les Frères Brosse) et Claude Meunier.
«Mon père a acheté une maison sur la rue Montcalm peu après ma naissance, de raconter le guitariste. De voir autant de noms de la musique en un seul quartier, en plus de Claude Meunier, qui applaudissaient debout sur une table mon premier groupe, les Georgia, c’est assez unique et fantastique comme phénomène.»
Longue date
Bien des années plus tard, c’est lors de longues conversations en covoiturage que l’idée d’une telle biographie a germé dans la tête du Lavallois Michel Brûlé, à ne pas confondre avec l’éditeur du même nom et candidat défait récemment à la mairie de Montréal.
«Un jour, il est tombé sur mon premier 33 tours Guitare seule, où je reprenais des succès de Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Beau Dommage de façon instrumentale, raconte Claude Sirois. Il a découvert la guitare classique, tombant en amour avec cette musique.»
Quelques années plus tard, Michel Brûlé trouvera un prospectus devant chez lui et s’apercevra que le Claude Sirois qui recrute de nouveaux élèves en guitare et piano habite le même secteur que lui. Une amitié se formera et prendra alors de l’ampleur.
«C’est un passionné d’histoire et littérature, souligne Claude Sirois. Il relie d’ailleurs les passages de ma vie à des événements québécois s’étant produits aux mêmes époques.»
Parcours complexe
Tournée dans la Belle Province avec Harmonium, controverse du projet Corridart durant les Jeux olympiques de Montréal, spectacle du bicentenaire de l’Île-du-Prince-Édouard avec le groupe de l’heure Tommy James and the Shondells, Félix du meilleur album instrumental avec Verseau, en 1985, la popularité de Claude Sirois l’a mené loin, lui qui est également à l’origine du premier répertoire pour la guitare classique au Québec.
Pourtant, au début des années 1970, la drogue avait menacé sa carrière en pleine éclosion.
«Un ami, Pierre Cormier, est venu chez moi et a posé le vinyle de 4 siècles de guitare classique par Alirio Diaz, le disque du mois de Columbia, sur ma table tournante, relate le virtuose. J’ai vu la possibilité de jouer un morceau de musique seul chez moi.»
Claude Sirois suivra des cours à l’école de musique Sainte-Croix affiliée au cégep Saint-Laurent. Il développera son art, se sortant de la consommation de stupéfiant par la rigueur et discipline.
Notons qu’en cours de récit, l’auteur se penche aussi sur les dessous parfois difficiles de l’industrie du disque.
Claude Sirois participera à une séance de signature le samedi 27 janvier, de 14h à 16h, chez Archambault des Galeries Laval (1545, boulevard Le Corbusier).