La structure organisationnelle mise en place au fil des ans a fait en sorte que chacun des services municipaux travaillait en vase clos, explique le maire Marc Demers.
«Le génie ne sait pas trop ce que planifie l’urbanisme pas plus que le Service de l’évaluation. La seule place où il y avait une vue d’ensemble de tout ce qui se préparait, c’était au cabinet du maire», poursuit-il.
Toujours selon lui, ce modèle d’affaires pouvait favoriser les «amis» du pouvoir, notamment au moment de transiger des terrains, dont un simple changement de zonage pouvait en faire exploser la valeur.
Un précédent
Pour en finir avec cette culture du secret, il suffit de faire circuler librement l’information en faisant interagir les services entre eux.
«Il faut se parler», soutient Marc Demers.
C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’avait lieu, le 2 octobre, une rencontre à laquelle étaient conviés les quelque 200 cadres à l’emploi de la Ville de Laval.
«Du jamais vu dans l’histoire d’une grande ville!» fait part le principal intéressé.
Cette réunion s’inscrivait dans la foulée de l’exercice de la vaste planification stratégique, de laquelle découleront le schéma d’aménagement et le plan d’urbanisme de la Ville, traçant la voie au développement futur de Laval.