Une demande formelle en ce sens a d’ailleurs été adressée à l’organisme fédéral de réglementation qui, en date du 3 mars, avait déjà reçu quelque 1800 demandes de participation.
Enjeux préoccupants
Outre la conversion d’un gazoduc existant en un pipeline de transport pétrolier, le projet d’oléoduc de TransCanada, qui se déploiera sur 4600 kilomètres, prévoit notamment la construction de nouveaux tronçons pipeliniers, dont une partie traversera, à Laval, 2 aires protégées – dont l’archipel du Mitan – une zone agricole de même que les rivières des Mille Îles et des Prairies.
«Ce projet nous interpelle et nous préoccupe au plus haut point», indique le porte-parole du cabinet du maire, François Brochu, tout en évoquant les risques environnementaux en cas de déversement.
À terme, l’Oléoduc Énergie Est permettrait de transporter quotidiennement environ 1,1 million de barils de pétrole brut de l’Alberta et de la Saskatchewan vers des raffineries de l’Est du Canada.
Dans la foulée d’un mémoire qu’elle entend déposer lors des audiences à venir, l’administration municipale fera appel à l’expertise d’une firme externe, qui l’accompagnera dans l’analyse des risques entourant le projet et des recommandations à adresser à l’Office national de l’énergie.
Soulignons qu’en raison de difficultés techniques que le site Web a éprouvées pendant de brèves périodes au cours du processus de demande de participation à l’audience sur le projet Énergie Est, l’Office a décidé de le rouvrir pendant la semaine du 10 au 17 mars.