INFRASTRUCTURES. Au dépôt du budget 2018, la Ville a présenté le plus ambitieux programme triennal d’immobilisations (PTI) de son histoire, lequel prévoit des investissements excédant le cap du milliard de dollars d’ici la fin 2020.
Au cours des trois prochaines années, l’administration municipale puisera la rondelette somme de 420,5 M$ dans ses réserves, fonds et surplus accumulés pour payer comptant certains travaux d’infrastructures, alors qu’elle prévoit recourir à un règlement d’emprunt pour financer un montant de 338 M$ à la charge de l’ensemble des contribuables.
Quant à la balance de 321,5 M$, elle sera réglée au moyen de transferts gouvernementaux (183,1 M$), d’emprunts à la charge d’une partie des contribuables (71,2 M$) et de contributions des promoteurs (67,2 M$).
Fonds et réserves
La présente planification ramènera à zéro la réserve affectée aux infrastructures désuètes et projets structurants (67,2 M$), le fonds des parcs et milieux naturels (15,4 M$) et la réserve pour la réalisation des travaux de construction de l’échangeur Val-des-Brises (30,1 M$).
Par ailleurs, le PTI 2018-2020 projette de puiser 36,1 M$ dans la réserve de la gestion des déchets, dont le solde au 31 décembre 2020 se chiffrerait à 27,2 M$. Cette réserve serait toutefois totalement épuisée en 2021 avec la poursuite des travaux de l’usine de biométhanisation et du centre de compostage qui, à terme, nécessitera un investissement de plus de 200 M$, a mentionné au passage le directeur du Service des finances, Sylvain Gouin.
Service de l’eau
À elle seule, l’actuelle réserve de 180 M$ pour le service de l’eau permettra d’allonger 72,8 M$ d’ici les trois prochaines années.
«On est vraiment en [mode] réalisation pour les prochaines années», indiquait pour sa part le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne, signalant d’importantes mises à niveau des infrastructures souterraines.
Précisons ici que le seul défi que pose le problème des surverses pourrait nécessiter des dépenses oscillant entre 600 M$ et 1 milliard sur un horizon de 5 à 10 ans.
Voilà d’ailleurs pourquoi la Ville entend renflouer cette réserve en y injectant 58,5 M$ d’ici la fin 2020, ce qui porterait alors son solde à 166 M$.
Surplus
Ces réserves financières et fonds dédiés permettront ainsi à la Ville de payer comptant différents travaux d’immobilisation à la hauteur de 222,4 M$, alors que les surplus engrangés au fil des années porteront le paiement comptant à 420,5 M$ en trois ans.
Ce coussin de 198,1 M$ se décline à travers les affectations des activités de fonctionnement (105 M$), les excédents de fonctionnement non affectés (64,1 M$) et affectés (14,5 M$) ainsi que le fonds de roulement et autres (14,5 M$).
À titre d’exemple, le Complexe aquatique que la Ville construira au coût de 54,9 M$ pour 2020 sera payé à même les excédents de fonctionnement non affectés dans ses réserves, avait notamment fait part Sylvain Gouin lors du dévoilement du PTI.
Rapport de la VG
On se rappellera le rapport annuel 2016 de la vérificatrice générale de Laval qui avait révélé différentes lacunes en matière de gestion, d’encadrement et de suivi au niveau de ces sommes réservées, lesquelles avaient plus que doublé en cinq ans, passant de 194 M$ en 2010 à 416 M$ au 31 décembre 2015.
Le chef de Parti Laval, Michel Trottier, avait alors reproché au maire Marc Demers d’avoir engrangé des surplus excédant 70 M$ sur le dos des citoyens en trois ans.
M. Gouin s’était aussitôt empressé de défendre la stratégie fiscale et financière de la Municipalité, précisant que les taxes n’avaient jamais été augmentées pour alimenter ces réserves.
«Les projets sont là et les besoins sont nettement plus grands que les sommes accumulées et plus importants que ce qu’on perçoit annuellement», avait-il fait valoir tout en ajoutant que les dépenses d’investissement ne s’étaient pas réalisées au rythme planifié.
Au cours des trois prochaines années, l’administration municipale puisera la rondelette somme de 420,5 M$ dans ses réserves, fonds et surplus accumulés pour payer comptant certains travaux d’infrastructures, alors qu’elle prévoit recourir à un règlement d’emprunt pour financer un montant de 338 M$ à la charge de l’ensemble des contribuables.
Quant à la balance de 321,5 M$, elle sera réglée au moyen de transferts gouvernementaux (183,1 M$), d’emprunts à la charge d’une partie des contribuables (71,2 M$) et de contributions des promoteurs (67,2 M$).
Fonds et réserves
La présente planification ramènera à zéro la réserve affectée aux infrastructures désuètes et projets structurants (67,2 M$), le fonds des parcs et milieux naturels (15,4 M$) et la réserve pour la réalisation des travaux de construction de l’échangeur Val-des-Brises (30,1 M$).
Par ailleurs, le PTI 2018-2020 projette de puiser 36,1 M$ dans la réserve de la gestion des déchets, dont le solde au 31 décembre 2020 se chiffrerait à 27,2 M$. Cette réserve serait toutefois totalement épuisée en 2021 avec la poursuite des travaux de l’usine de biométhanisation et du centre de compostage qui, à terme, nécessitera un investissement de plus de 200 M$, a mentionné au passage le directeur du Service des finances, Sylvain Gouin.
Service de l’eau
À elle seule, l’actuelle réserve de 180 M$ pour le service de l’eau permettra d’allonger 72,8 M$ d’ici les trois prochaines années.
«On est vraiment en [mode] réalisation pour les prochaines années», indiquait pour sa part le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne, signalant d’importantes mises à niveau des infrastructures souterraines.
Précisons ici que le seul défi que pose le problème des surverses pourrait nécessiter des dépenses oscillant entre 600 M$ et 1 milliard sur un horizon de 5 à 10 ans.
Voilà d’ailleurs pourquoi la Ville entend renflouer cette réserve en y injectant 58,5 M$ d’ici la fin 2020, ce qui porterait alors son solde à 166 M$.
Surplus
Ces réserves financières et fonds dédiés permettront ainsi à la Ville de payer comptant différents travaux d’immobilisation à la hauteur de 222,4 M$, alors que les surplus engrangés au fil des années porteront le paiement comptant à 420,5 M$ en trois ans.
Ce coussin de 198,1 M$ se décline à travers les affectations des activités de fonctionnement (105 M$), les excédents de fonctionnement non affectés (64,1 M$) et affectés (14,5 M$) ainsi que le fonds de roulement et autres (14,5 M$).
À titre d’exemple, le Complexe aquatique que la Ville construira au coût de 54,9 M$ pour 2020 sera payé à même les excédents de fonctionnement non affectés dans ses réserves, avait notamment fait part Sylvain Gouin lors du dévoilement du PTI.
Rapport de la VG
On se rappellera le rapport annuel 2016 de la vérificatrice générale de Laval qui avait révélé différentes lacunes en matière de gestion, d’encadrement et de suivi au niveau de ces sommes réservées, lesquelles avaient plus que doublé en cinq ans, passant de 194 M$ en 2010 à 416 M$ au 31 décembre 2015.
Le chef de Parti Laval, Michel Trottier, avait alors reproché au maire Marc Demers d’avoir engrangé des surplus excédant 70 M$ sur le dos des citoyens en trois ans.
M. Gouin s’était aussitôt empressé de défendre la stratégie fiscale et financière de la Municipalité, précisant que les taxes n’avaient jamais été augmentées pour alimenter ces réserves.
«Les projets sont là et les besoins sont nettement plus grands que les sommes accumulées et plus importants que ce qu’on perçoit annuellement», avait-il fait valoir tout en ajoutant que les dépenses d’investissement ne s’étaient pas réalisées au rythme planifié.