«Le protocole ISA permettra un traitement accéléré des demandes d’installation et de raccordement de systèmes d’alarme munis d’un bouton panique à l’IVAC», explique Valérie Sauvé, porte-parole pour la Ville de Laval.
Sans frais pour une année complète, ce système sera autorisé par la Maison de Lina, Le Prélude, la Maison L’Esther et le CAVAC, qui seront les seuls à pouvoir désigner les femmes qui en auront besoin.
«Ce sont eux qui évalueront les situations jugées à risque et achemineront les demandes d’installation et de raccordement à l’IVAC», ajoute Mme Sauvé.
Par la suite, le Service de police recevra les coordonnées de la personne victime de violence conjugale afin que celles-ci soient inscrites au SIMS (Site Information Management System). En cas d’un appel en provenance de ce domicile, le 911 pourra ainsi prioriser cette intervention et transmettre des informations aux agents qui se rendront sur les lieux.
Mentionnons que jusqu’en 2013, année où le programme s’est terminé, la compagnie ADT installait des systèmes gratuitement pour des femmes victimes de violence conjugale «dont la situation était jugée à risque d’homicide».
Sur le territoire, six bénéficiaient de cette installation, ainsi que deux des trois maisons d’hébergement lavalloises.