Choisir Laval – Pour un logement de qualité dans un milieu de vie complet, une politique adoptée au récent conseil de ville, le 6 juin, se décline notamment en quatre grandes orientations: une offre résidentielle concurrentielle et diversifiée; l’encouragement du développement résidentiel écoresponsable; l’accès à un logement adéquat et le leadership de la Ville en matière d’habitation.
Des objectifs et moyens d’intervention ont été élaborés pour chaque orientation, pour un total respectif de 10 et 42. «On veut adopter des plans d’action annuels dès 2018, révèle Nicholas Borne, conseiller de Laval-les-Îles et président de la Commission de l’habitation et du logement social (CHSL). Pour les moyens d’intervention, notre travail sera de prioriser par où on commence et faire l’analyse du coût bénéfice de chaque intervention pour ensuite les soumettre au comité exécutif. Évidemment, nous n’attendons pas 2018 pour agir, mais tout se fera de façon plus cohérente à partir de l’an prochain en ayant une politique.»
Offre résidentielle
Le document de 40 pages fait également ressortir, entre autres, l’offre en logements locatifs, traçant un parallèle entre celle pour les aînés et une clientèle plus jeune. D’ici 2036, 125 000 personnes aînées habiteront la ville, une augmentation de 78 % en 21 ans. Plus de 7000 logements leur sont dédiés, ce qui représente 17 % de l’ensemble des logements offerts sur le territoire métropolitain.
De l’autre côté, on apprend que Laval dispose d’à peine 30 % de logements locatifs, soit «15 % de moins que la moyenne de la région métropolitaine et 30 % de moins que Montréal». Ce parc locatif est d’ailleurs concentré dans certains secteurs de l’île Jésus, nommément Saint-Vincent-de-Paul, Pont-Viau, Laval-des-Rapides, Chomedey et Sainte-Rose.
Un aspect qui a interpellé Nicholas Borne lors de l’élaboration de cette politique fut l’exode des 20-29 ans qui quittent Laval au profit d’autres municipalités de la Rive-Nord.
«La Rive-Nord a un pouvoir d’attraction qu’on se doit d’améliorer [à Laval] pour la concurrencer. On ne veut pas nécessairement copier chaque ville, parce que Laval a ses propres forces. Notre politique s’arrime avec notre vision stratégique qui est d’offrir des milieux de vie de qualité, du développement important dans nos aires TOD (Transit Oriented Development) et dans nos projets structurants. C’est ça notre stratégie pour attirer vers Laval», mentionne l’élu municipal, se disant aussi conscient du peu de logements locatifs près des centres d’éducation, tels le Collège Montmorency et le campus de l’Université de Montréal.
Logement social
Le logement social est évidemment partie prenant de cette politique dans la troisième grande orientation venant assurer l’accès à un logement adéquat. Dans le document, on indique que «la Ville doit réexaminer son rôle dans le développement du logement social, communautaire et abordable», et qu’elle veut obtenir notamment les moyens financiers «qui permettront de rétablir l’équilibre dans l’offre de ce segment de marché sur l’île».
«Sur le territoire, 13 000 ménages doivent consacrer plus de 50 % de leur revenu pour se loger», souligne Nicolas Borne, ajoutant que l’adoption d’un code de logement n’était pas très loin.
Processus d’élaboration
Le processus d’élaboration de cette politique trouve sa première intention en 2014, alors que la rédaction du document a débuté en 2016. Deux ateliers de consultation ont été mis sur pied après la soumission du projet aux membres de la CHLS. Ces ateliers ont réuni tout d’abord des experts, des regroupements du territoire dédiés à l’habitation et au logement social, tandis qu’une deuxième rencontre regroupait des promoteurs immobiliers. Sept membres composent la Commission de l’habitation et du logement social, dont quatre conseillers municipaux, incluant M. Borne.
Choisir Laval – Pour un logement de qualité dans un milieu de vie complet, une politique adoptée au récent conseil de ville, le 6 juin, se décline notamment en quatre grandes orientations: une offre résidentielle concurrentielle et diversifiée; l’encouragement du développement résidentiel écoresponsable; l’accès à un logement adéquat et le leadership de la Ville en matière d’habitation.
Des objectifs et moyens d’intervention ont été élaborés pour chaque orientation, pour un total respectif de 10 et 42. «On veut adopter des plans d’action annuels dès 2018, révèle Nicholas Borne, conseiller de Laval-les-Îles et président de la Commission de l’habitation et du logement social (CHSL). Pour les moyens d’intervention, notre travail sera de prioriser par où on commence et faire l’analyse du coût bénéfice de chaque intervention pour ensuite les soumettre au comité exécutif. Évidemment, nous n’attendons pas 2018 pour agir, mais tout se fera de façon plus cohérente à partir de l’an prochain en ayant une politique.»
Offre résidentielle
Le document de 40 pages fait également ressortir, entre autres, l’offre en logements locatifs, traçant un parallèle entre celle pour les aînés et une clientèle plus jeune. D’ici 2036, 125 000 personnes aînées habiteront la ville, une augmentation de 78 % en 21 ans. Plus de 7000 logements leur sont dédiés, ce qui représente 17 % de l’ensemble des logements offerts sur le territoire métropolitain.
De l’autre côté, on apprend que Laval dispose d’à peine 30 % de logements locatifs, soit «15 % de moins que la moyenne de la région métropolitaine et 30 % de moins que Montréal». Ce parc locatif est d’ailleurs concentré dans certains secteurs de l’île Jésus, nommément Saint-Vincent-de-Paul, Pont-Viau, Laval-des-Rapides, Chomedey et Sainte-Rose.
Un aspect qui a interpellé Nicholas Borne lors de l’élaboration de cette politique fut l’exode des 20-29 ans qui quittent Laval au profit d’autres municipalités de la Rive-Nord.
«La Rive-Nord a un pouvoir d’attraction qu’on se doit d’améliorer [à Laval] pour la concurrencer. On ne veut pas nécessairement copier chaque ville, parce que Laval a ses propres forces. Notre politique s’arrime avec notre vision stratégique qui est d’offrir des milieux de vie de qualité, du développement important dans nos aires TOD (Transit Oriented Development) et dans nos projets structurants. C’est ça notre stratégie pour attirer vers Laval», mentionne l’élu municipal, se disant aussi conscient du peu de logements locatifs près des centres d’éducation, tels le Collège Montmorency et le campus de l’Université de Montréal.
Logement social
Le logement social est évidemment partie prenant de cette politique dans la troisième grande orientation venant assurer l’accès à un logement adéquat. Dans le document, on indique que «la Ville doit réexaminer son rôle dans le développement du logement social, communautaire et abordable», et qu’elle veut obtenir notamment les moyens financiers «qui permettront de rétablir l’équilibre dans l’offre de ce segment de marché sur l’île».
«Sur le territoire, 13 000 ménages doivent consacrer plus de 50 % de leur revenu pour se loger», souligne Nicolas Borne, ajoutant que l’adoption d’un code de logement n’était pas très loin.
Processus d’élaboration
Le processus d’élaboration de cette politique trouve sa première intention en 2014, alors que la rédaction du document a débuté en 2016. Deux ateliers de consultation ont été mis sur pied après la soumission du projet aux membres de la CHLS. Ces ateliers ont réuni tout d’abord des experts, des regroupements du territoire dédiés à l’habitation et au logement social, tandis qu’une deuxième rencontre regroupait des promoteurs immobiliers. Sept membres composent la Commission de l’habitation et du logement social, dont quatre conseillers municipaux, incluant M. Borne.