M. Lavoie, qui a accepté de rembourser une somme de 70 000 $ à la Ville de Laval, a plaidé coupable à des accusations criminelles pour supercherie, production de faux documents et abus de confiance.
«En établissant les faits de façon incontestable, cette condamnation confirme que Laval a été la victime des agissements de M. Lavoie, validant par le fait même le recours civil intenté contre lui», s’est réjoui le maire Marc Demers.
Ce dernier en a fait l’annonce lors d’un important point de presse, le 10 septembre, où la Ville déclarait aller de l’avant avec des procédures civiles, visant à récupérer les millions de dollars qu’auraient détournés l’ex-maire Gilles Vaillancourt et une vingtaine d’entreprises collusionnaires durant les années 1990 et 2000.
De bon augure
M. Demers a ajouté que le plaidoyer de culpabilité de Mathieu Lavoie, face aux accusations déposées il y a quelque mois par le Service de police de Laval, «facilite la tâche pour la suite des choses».
Il évoquait ainsi la poursuite de 200 000 $ intentée, cet été, par la Ville contre l’ex-DG de Laval en fleurs et la quinzaine d’administrateurs qui étaient en poste entre 2005 et 2011, période où les fonds auraient été détournés par Mathieu Lavoie.
Rappelons qu’au moment de son embauche, M. Lavoie était le gendre de Jocelyne Guertin, alors membre du comité exécutif de Ville de Laval sous l’administration Vaillancourt.
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