Une réussite que la direction et le conseil d’administration a tenu à souligner en présence de nombreux donateurs, partenaires et bénévoles lors d’une fête organisée le 21 septembre.
«Nous célébrons la vision, la persévérance et le dévouement de cette équipe», a déclaré d’entrée de jeu le président du CA, Réal Plourde, après avoir nommé un à un les artisans de la toute première heure de ce projet, initié en 1998.
Douze ans plus tard, la Maison ouvrait officiellement ses portes pour accompagner, et ce, tout à fait gratuitement, des personnes en fin de vie et faire en sorte qu’elles puissent s’éteindre paisiblement, entourées de leurs proches dans un environnement familial et chaleureux.
Incidemment, la Maison offre également l’hébergement aux proches, ceux-ci pouvant y dormir et manger comme s’ils séjournaient dans un hôtel cinq étoiles, image la direction.
Remplie de vie
«C’est une maison remplie de vie», a fait valoir la ministre régionale de Laval, Francine Charbonneau, précisant que ça bourdonnait d’activité à l’intérieur des murs de cet établissement, où les services médicaux sont maintenus 24 heures par jour, 7 jours par semaine.
À cet égard, une équipe formée de 5 médecins, 10 infirmières, 16 infirmières auxiliaires, 3 préposés aux bénéficiaires, 1 pharmacien et 1 travailleur social veille au bien-être et confort des 12 patients résidents.
En prenant en compte les cuisiniers, préposés à l’entretien, employés de soutien administratif, curés, le diacre, les administrateurs, la directrice générale et l’armée de bénévoles, ils sont plus de 130 personnes à assurer cette présence bienveillante auprès des quelque 250 personnes en fin de vie qui y séjournent annuellement, dont la majorité sont en phase terminale de cancer.
Saluant ce milieu de vie et tous ceux qui l’animent, la ministre a signifié la douleur vécue il y a quelques années de voir partir sa mère «entre deux rideaux d’hôpital», en se réjouissant de constater qu’«ici, ça se passe différemment».
Dans la même foulée, l’auteur-compositeur-interprète Jean-François Breau est venu livrer un touchant témoignage, voire un vibrant plaidoyer en faveur de ce type d’établissement où sa belle-tante s’est éteinte en toute sérénité cet été, à la Maison Diapason de Bromont.
Financement
Il en coûte 1,9 M$ par année pour exploiter la Maison de soins palliatifs de Laval, alors qu’un peu plus de la moitié du budget d’opération doit être autofinancée, a souligné M. Plourde, qui a profité de l’occasion pour inviter les Lavallois à s’investir dans les activités de financement à venir.
Un appel qui a été entendu par le maire Marc Demers qui, au moment de prendre la parole, quelques minutes plus tard, annonçait qu’en 2016, les conseillers municipaux David De Cotis et Paolo Galati contribueraient activement à l’organisation d’une collecte de fonds, comme ils l’ont fait, cet été, au profit de la Société Alzheimer Laval et la Maison Francesco Bellini. Une somme de 35 000 $ avait été amassée.