Dès le 31 août, les entreprises qui comptent plus de 10 membres du personnel auront trois ans pour mettre en œuvre un plan proactif d’équité salariale.
C’est ce qu’a annoncé le ministère du Travail le 7 juillet en rendant exécutoire la Loi sur l’équité salariale, présentée par le gouvernement du Canada le 29 octobre 2018 dans le cadre du projet de loi C-86.
Les plus récentes données révèlent, qu’au Canada, une femmes gagne 11 cents de moins qu’un homme occupant la même fonction, et ce, autant à temps plein qu’à temps partiel.
Ainsi, le Règlement sur l’équité salariale, qui appuie la mise en œuvre de la Loi, veillera à ce que toutes personnes travaillant sous réglementation fédérale reçoivent un salaire égal pour un travail de valeur égale.
Pour assurer l’application de la Loi, Karen Jensen a été nommée commissaire fédérale à l’équité salariale le 16 octobre 2016.
«La Loi sur l’équité salariale est essentielle pour combler l’écart salarial entre les sexes, faire progresser l’égalité entre les sexes et promouvoir des milieux de travail où chaque employé est valorisé et engagé, soutient-elle. Une plus grande équité et une plus grande inclusion dans les milieux de travail canadiens rendront les entreprises et l’économie plus fortes et plus résilientes.»
Pour s’assurer que la Loi est adaptée aux milieux de travail gérés par des corps dirigeants autochtones, la Loi et le Règlement ne s’appliqueront pas immédiatement à ceux-ci. Certaines consultations sont prévues avec les partenaires autochtones au cours de la prochaine année afin d’assurer le succès d’un tel régime dans leurs milieux de travail. (C.R.)