La LNAH n’a pas voulu émettre de commentaire, si ce n’est que M. Paquette pouvait reprendre ses fonctions comme stipulé dans le communiqué remis aux médias.
Rappelons que le directeur général de la formation et Éric Lajeunesse, co-propriétaire, avaient reçu une suspension de 30 mois. Ils se voyaient donc exclus pour le reste de la campagne et les saisons 2015-16 et 2016-2017. M. Paquette aura été tenu à l’écart durant 20 parties et pourra reprendre ses fonctions si la direction est toujours intéressée à ses services.
«Je suis très heureux que la Ligue ait étudié mon dossier et ait décidé de se raviser. Je remercie les dirigeants et j’ai bien hâte de connaître mon avenir avec les Prédateurs», précise M. Paquette.
«Je pense que j’ai fait un bon travail. Je veux revenir comme directeur général. Mon cœur est à Laval. Si je ne retourne pas à Laval, je sais que des équipes voudraient m’embaucher», ajoute celui qui a déjà été approché par une autre formation de la LNAH.
Lucien Paquette sera fixé sur son avenir au cours des prochains jours. Il doit rencontrer les dirigeants des Prédateurs. Avant les incidents, il avait signé un contrat de trois ans avec le club.
«Ça prend trois ans pour bâtir quelque chose de solide. J’ai fait du bon boulot cette année», précise-t-il.
«Mon bébé»
M. Paquette considère qu’il est un atout important. «J’ai amélioré et bâti cette équipe avec les Brunelle, Kolnik, O’Brien, Massé, Imbeault, Doyle, etc. C’est mon bébé!» souligne-t-il.
«C’est le jour et la nuit avec l’ancienne formation (Braves de Laval). On a joué avec 14 joueurs, l’an dernier. Cette saison, nous avions une équipe complète», termine-t-il.