C’est en présence des quatre conseillers municipaux de sa circonscription que la députée de Fabre, Monique Sauvé, a complété le mois dernier sa tournée estivale à la rencontre de ses commettants.
Pour ce cinquième et dernier «rendez-vous plein air», la députée libérale de l’ouest de Laval était accompagnée de Nicholas Borne (Laval-les-Îles), Ray Khalil (Sainte-Dorothée), Yannick Langlois (L’Orées-des-Bois) et Aline Dib (Saint-Martin), tous quatre élus sous la bannière du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers.
Avenue des Bois
Outre la pandémie, leurs discussions auront évidemment porté sur différents enjeux locaux, nommément les «plans du gouvernement du Québec et de la Ville de Laval quant à la gestion des inondations, mais aussi les travaux reliés au Réseau express métropolitain (REM), incluant la question des travaux en cours sur l’avenue des Bois», peut-on lire dans un communiqué émanant du bureau de comté, le 10 août.
Le déboisement du printemps dernier sur presque toute la longueur des 5 kilomètres de l’avenue des Bois, reliant la montée Champagne à la gare de Sainte-Dorothée, avait, rappelons-le, soulevé l’indignation des citoyens du secteur Jolibourg dans Sainte-Dorothée. Ceux-ci reprochaient à la Ville un manque de transparence, soit d’avoir déboisé une superficie deux fois plus importante que ce qu’elle avait annoncé.
En mai dernier, Mme Sauvé avait alors parlé d’un «acte de communication manqué» en amont de ces travaux sous la responsabilité de l’administration Demers.
Parrainée par le député indépendant Guy Ouellette, une pétition sur le site de l’Assemblée nationale demandant, entre autres, au gouvernement d’en évaluer les dégâts environnementaux avait d’ailleurs recueilli 640 signatures.
Pandémie
Par cette série de rencontres tenues à la berge aux Quatre-Vents de même qu’aux parcs Bigras, Jolibourg et Marcel-Gamache, la députée dit avoir entendu les préoccupations financières, l’insécurité face à l’avenir et un désir pour des directives sanitaires plus claires, advenant une deuxième vague cet automne.
«Plusieurs citoyens de l’ouest de Laval ont vécu et continuent de vivre une réalité exceptionnelle depuis l’arrivée de la pandémie de coronavirus au Québec, déclare-t-elle. Il était donc de mon devoir d’élue lavalloise d’aller à leur rencontre afin de mieux comprendre les défis auxquels ils doivent toujours faire face plusieurs mois plus tard. La santé de tous demeure notre priorité, mais nous nous devons aussi de redémarrer nos vies et notre économie pour la santé de notre communauté ici à Laval.»
Chacune de ces rencontres impliquant les comités de citoyens et organismes de loisir et sociocommunautaire de sa circonscription s’est faite «dans le respect des consignes et directives de la santé publique», ne manque pas souligner la porte-parole de l’opposition officielle pour les aînés et les proches aidants.