Sports Laval a présenté sa délégation d’athlètes qui prendra le chemin de Thetford Mines en vue des 53e Jeux du Québec, du 27 juillet au 4 août, lors d’une soirée à l’école secondaire Laval Junior Academy.
De ce lot, on compte 143 athlètes, 37 entraîneurs et 12 missionnaires qui seront là pour épauler les jeunes athlètes.
Présent à l’événement, le maire, Marc Demers a pris le micro pour encourager les jeunes et leur rappeler qu’ils partent en mission, oui, pour se dépasser et représenter leur Ville, mais aussi, pour se créer des souvenirs.
«Je parlais l’autre fois à Roseline Fillion, double médaillée olympique, a-t-il mentionné. Elle me disait qu’elle avait des souvenirs incroyables de ses Jeux, même si elle n’a pas gagné.»
En 2016, lors des derniers Jeux du Québec, à Montréal, les représentants lavallois étaient revenus avec une récolte de 19 médailles. «Je crois que pour cette édition-ci, même si la projection est difficile à faire, une quinzaine de médailles est réalisable», a prédit le chef de délégation, Joël Savoie.
Porte-drapeau
Sports Laval a aussi profité de cette soirée pour dévoiler son porte-drapeau en vue de la cérémonie d’ouverture. C’est Emanuel Désilets, 15 ans, de l’équipe d’athlétisme qui aura cet honneur.
«Ça fait un petit plaisir, a-t-il dit, le sourire aux lèvres. C’est comme si on te percevait comme un espoir de médaille. C’est sûr que ça vient avec de la pression, mais j’ai déjà connu pire comme stress.»
Il compétitionnera face à des athlètes âgés de 16 et 17 ans, une situation qui ne lui est pas inconnue. «Il y a deux ans, à Montréal, je compétitionnais encore contre des plus vieux, affirme-t-il. J’ai quand même remporté une médaille d’argent à l’épreuve du 100 mètres haies.»
Emanuel Désilets participera à trois compétitions: le 110 et 400 mètres haies ainsi que le saut en longueur.
«Je vise une troisième place aux 110 mètres haies et saut en longueur, dit-il. Pour le 400 mètres haies, je n’ai jamais participé à la compétition. J’y vais vraiment pour l’expérience.»
À surveiller
Une autre athlète qui en est à ses troisièmes et derniers Jeux du Québec en athlétisme, Soufiana Tirera, se fixe de hautes attentes.
«À mes deuxièmes jeux, je suis partie avec trois médailles de bronze et j’étais déçu, déclare la jeune fille de 16 ans du quartier Duvernay. Pour Thetford Mines, je ne vise que trois médailles d’or.»
Elle se considère bien entraînée, en forme, avec plus d’expérience, de force et un mental plus fort pour affronter l’adversité.
Soufiana Tirera prendra part aux 400 mètres haies, triple saut et saut en longueur.
Quelques autres compétitions seront à surveiller. Le soccer féminin et masculin est une discipline prometteuse, ainsi que le volleyball de plage où l’on vise l’or.
Plusieurs autres sports feront un retour ou obtiendront finalement un club complet, dont le volleyball masculin. Laval n’avait pas d’équipe lors des précédents Jeux à Montréal.
Également, pour la première fois, l’équipe de triathlon comptera dans ses rangs six athlètes en vue de la compétition. «Avoir une équipe complète, sans nécessairement avoir de médailles, c’est vraiment prometteur pour nous», dit Joël Savoie.
Laval 2020
L’expérience acquise aux Jeux de Thetford Mines permettra de préparer le terrain pour 2020. Laval recevra alors les jeux d’été pour la deuxième fois de son histoire.
Le programme Propulser l’espoir permettra justement de préparer et développer les futurs membres de la délégation lavalloise.
L’objectif de Sports Laval, via tous ses créneaux de développement, est de travailler de concert avec les disciplines sportives d’été pour améliorer les performances de la Ville sur la scène provinciale.
«Laval a beau être la troisième plus grande ville au Québec, en termes de population chez les moins de 18 ans, on n’est pas très nombreux comparativement aux autres régions», déclare-t-il.
Joël Savoie demeure toutefois optimiste de voir Laval se démarquer de plus en plus. «C’est difficile d’espérer un top 5 québécois, conclut-il. J’aimerais assurément qu’on se rapproche du top 10.»