ÉCOLE ALTERNATIVE. La Commission scolaire de Laval (CSDL) utilisera les résultats d’un sondage en ligne pour orienter sa décision concernant l’ouverture d’une école alternative dans l’ouest de l’île.
«On sait qu’il y a de l’intérêt, confirme Louise Lortie, présidente de la CSDL. Dès que la période de sondage sera complétée, on va le présenter au conseil des commissaires.»
Selon des données recueillies par un comité de parents qui agissent pour l’ouverture de cette troisième école alternative sur le territoire, 67 demandes ont été refusées pour l’année scolaire 2019-2020 à l’école l’Envol et 45 au Baluchon.
«C’est certain qu’une telle école ne sera pas ouverte à la prochaine rentrée, poursuit Mme Lortie. Il n’y a pas de local disponible.»
Par souci de transparence, les résultats du questionnaire apparaîtront sur le cyberbulletin de la CSDL vers la fin mai. Toutefois, la présidente n’a pas pu identifier les barèmes à atteindre pour aller de l’avant avec le projet.
Appui
«Si ça fait en sorte qu’on bâtit une école de plus, tant mieux, commente Guy Bellemare, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL). On sait qu’il en manque partout.»
Malgré le cheminement éducatif différent, M. Bellemare affirme que les professeurs sont qualifiés.
Rôle gouvernemental
«Si le gouvernement avait à faire un geste, ce serait d’encourager les parents à découvrir les différents modèles scolaires pour placer leur enfant au bon endroit», lance Francine Charbonneau, députée libérale de Mille-Îles et ex-présidente de la CSDL.
Celle-ci a connu le dossier lors de sa présidence, mais il n’était alors pas question d’ajouter une école. Il s’agissait plutôt de statuer pour la stabilité des établissements alternatifs existants qui ont déménagé à plusieurs reprises.
Risque
Pour la députée libérale, les différents modèles scolaires ne doivent pas être rejetés. Elle donne en exemple les écoles secondaires Georges-Vanier et d’éducation internationale, qui offrent des choix différents aux parents.
«Il faut juste s’assurer que les classes incluent suffisamment d’élèves pour avoir leur raison d’être, ajoute Mme Charbonneau. Si on doit entasser les jeunes dans d’autres écoles, elles ne sont peut-être pas nécessaires.»
Tous les intervenants disent faire confiance au conseil des commissaires pour prendre une décision éclairée.