«Le gouvernement veut faire de l’éducation une priorité, souligne Louise Lortie. Nous ne connaissons pas le montant d’argent que nous recevrons. Il faut attendre les règles budgétaires. Nous devrions être fixés à la mi-juin. Ce réinvestissement était attendu et sera le bienvenu.»
Après des années de compressions, le gouvernement Couillard consacrera 17,9 milliards $ dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur en 2018-19.
Modernisation
Le plan économique est présenté dans un horizon de cinq ans. Le ministre Leitao a annoncé un montant de 545 M$ sur la même période pour moderniser le financement des établissements d’enseignement supérieur. L’investissement sera en croissance, passant de 55 M$ en 2018-2019 à 180 M$ dans 5 ans.
Réussite scolaire
D’ici 2022-23, le budget prévoit 150 M$ pour la réussite scolaire. Toujours en matière de réussite éducative, Québec promet la création de 3100 postes à temps complet en septembre prochain pour dispenser des services directs aux élèves du primaire et du secondaire ainsi que l’embauche de 1000 professionnels, orthophonistes, orthopédagogues et autres. Québec déboursera 483 M$ pour l’embauche de ces ressources. Au total, le système d’éducation comprendra 10 200 ressources professionnelles de plus d’ici 5 ans.
«Le gouvernement donnera plus d’argent pour embaucher du personnel et offrir un meilleur accompagnement pour nos jeunes durant leur parcours scolaire», s’est réjouie Mme Lortie.
Numérique
Un autre 355 M$ est prévu au Plan d’action numérique en éducation et enseignement supérieur, dont 55 M$ pour l’exercice budgétaire 2018-2019, puis 75 M$ par année pour les quatre autres.
Mme Lortie a salué le Plan d’action numérique de donner des outils modernes aux élèves pour leur permettre de prendre leur place dans l’ère numérique. «Il faut rajeunir nos équipements informatiques.»
Infrastructures
De plus, le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2018-2028 prévoit des investissements de 16,2 milliards $, qui permettront entre autres l’ajout de classes dans les écoles et la construction de gymnases et d’installations sportives.
«Nous avons besoin de cet argent pour construire des écoles et les rénover, souligne Louise Lortie. Les députés de la région et le ministre Proulx connaissent nos problématiques et savent que nous devons en construire à Laval. C’est un besoin urgent.»
Depuis le printemps dernier, les députés, Saul Polo (Laval-des-Rapides) et Guy Ouellette (Chomedey) ont multiplié les démarches auprès du ministre Proulx, afin de trouver des terrains et des solutions pour construire de nouvelles écoles. «Pour la première fois en plus de 20 ans, le gouvernement a débloqué de l’argent pour permettre l’achat de terrain pour les commissions scolaires, assure le député de Laval-des-Rapides. Un montant annuel de 46 M$ pourra être utilisé dans des situations d’exception, comme c’était le cas au parc de Cluny.»
Finalement, Louise Lortie aimerait bien que la CSDL puisse faire les choix vers où on peut investir l’argent en éducation. «Je déplore que les mesures soient ciblées. Il y en a beaucoup trop.»
Autres réactions
Guy Bellemare, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) voit un budget électoraliste à 18 mois des élections provinciales. Pour sa part, le président du comité de parents de la CSDL, Sylvain Martel, n’avait aucun commentaire à formuler n’ayant pas eu le temps de prendre connaissance du nouveau budget.
«Le gouvernement veut faire de l’éducation une priorité, souligne Louise Lortie. Nous ne connaissons pas le montant d’argent que nous recevrons. Il faut attendre les règles budgétaires. Nous devrions être fixés à la mi-juin. Ce réinvestissement était attendu et sera le bienvenu.»
Après des années de compressions, le gouvernement Couillard consacrera 17,9 milliards $ dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur en 2018-19.
Modernisation
Le plan économique est présenté dans un horizon de cinq ans. Le ministre Leitao a annoncé un montant de 545 M$ sur la même période pour moderniser le financement des établissements d’enseignement supérieur. L’investissement sera en croissance, passant de 55 M$ en 2018-2019 à 180 M$ dans 5 ans.
Réussite scolaire
D’ici 2022-23, le budget prévoit 150 M$ pour la réussite scolaire. Toujours en matière de réussite éducative, Québec promet la création de 3100 postes à temps complet en septembre prochain pour dispenser des services directs aux élèves du primaire et du secondaire ainsi que l’embauche de 1000 professionnels, orthophonistes, orthopédagogues et autres. Québec déboursera 483 M$ pour l’embauche de ces ressources. Au total, le système d’éducation comprendra 10 200 ressources professionnelles de plus d’ici 5 ans.
«Le gouvernement donnera plus d’argent pour embaucher du personnel et offrir un meilleur accompagnement pour nos jeunes durant leur parcours scolaire», s’est réjouie Mme Lortie.
Numérique
Un autre 355 M$ est prévu au Plan d’action numérique en éducation et enseignement supérieur, dont 55 M$ pour l’exercice budgétaire 2018-2019, puis 75 M$ par année pour les quatre autres.
Mme Lortie a salué le Plan d’action numérique de donner des outils modernes aux élèves pour leur permettre de prendre leur place dans l’ère numérique. «Il faut rajeunir nos équipements informatiques.»
Infrastructures
De plus, le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2018-2028 prévoit des investissements de 16,2 milliards $, qui permettront entre autres l’ajout de classes dans les écoles et la construction de gymnases et d’installations sportives.
«Nous avons besoin de cet argent pour construire des écoles et les rénover, souligne Louise Lortie. Les députés de la région et le ministre Proulx connaissent nos problématiques et savent que nous devons en construire à Laval. C’est un besoin urgent.»
Depuis le printemps dernier, les députés, Saul Polo (Laval-des-Rapides) et Guy Ouellette (Chomedey) ont multiplié les démarches auprès du ministre Proulx, afin de trouver des terrains et des solutions pour construire de nouvelles écoles. «Pour la première fois en plus de 20 ans, le gouvernement a débloqué de l’argent pour permettre l’achat de terrain pour les commissions scolaires, assure le député de Laval-des-Rapides. Un montant annuel de 46 M$ pourra être utilisé dans des situations d’exception, comme c’était le cas au parc de Cluny.»
Finalement, Louise Lortie aimerait bien que la CSDL puisse faire les choix vers où on peut investir l’argent en éducation. «Je déplore que les mesures soient ciblées. Il y en a beaucoup trop.»
Autres réactions
Guy Bellemare, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) voit un budget électoraliste à 18 mois des élections provinciales. Pour sa part, le président du comité de parents de la CSDL, Sylvain Martel, n’avait aucun commentaire à formuler n’ayant pas eu le temps de prendre connaissance du nouveau budget.