Les étudiantes des techniques en travail social du Cégep Marie-Victorin, en collaboration avec la Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF), étaient présentes au Collège Montmorency, le mercredi 24 avril, pour tenir un kiosque sur l’accès à l’avortement pour les femmes de la région de Laval.
Ce projet, réalisé dans le cadre du cours Projet d’intervention communautaire, a permis au groupe d’étudiantes de se plonger dans le travail de mobilisation communautaire et de gestion de projet.
«Ce cours permet vraiment aux étudiant.e.s d’expérimenter les notions vues en cours et d’acquérir une expérience concrète d’intervention communautaire», explique Lyne Bisson, professeure aux Techniques en travail social, par voie de communiqué.
Lors de l’événement, le groupe a distribué des dépliants afin de démystifier les mythes et entamer la discussion à propos de certains aspects légaux entourant l’avortement.
Les personnes qui s’arrêtaient au kiosque ont pu prendre part à un quiz visant à tester leurs connaissances.
«Un des mythes les plus tenaces, c’est que le recours à l’avortement rend infertile, alors que c’est complètement faux», témoigne Kayla François, étudiante en Techniques en travail social au Cégep Marie-Victorin, via communiqué.
Le groupe avait également préparé une cartographie des ressources où il est possible de recevoir de l’information sur la procédure ainsi que des lieux où obtenir un avortement, dans la région métropolitaine de Montréal.
«Beaucoup de personnes sont surprises de savoir qu’à partir de 14 ans, on peut obtenir un avortement sans avoir besoin du consentement des parents, ajoute Marguerite Bergeron-Coursol, également étudiante en travail social, dans la même communication aux médias. C’est une information très importante pour l’exercice du libre-choix.»
Au total, plus d’une centaine de personnes se sont arrêtées au kiosque pour prendre le temps de discuter avec le groupe d’étudiantes.
Joanie Béland, agente de défense des droits à la Table de concertation de Laval en condition féminine, a affirmé en concluant l’activité: «Ce projet est un bel exemple de collaboration entre les groupes communautaires et les institutions d’enseignement. Pour l’équipe d’étudiantes, ça leur donne une expérience complète de gestion de projet et de travail en équipe. Pour nous, à l’organisme, ça décuple nos capacités d’action et nous n’aurions jamais pu faire un projet aussi complet sans tout le travail de l’équipe du Cégep Marie-Victorin». (C.P./IJL)