Après avoir formé des piquets de grève devant les écoles primaires et secondaires, les enseignants monteront dans des autocars. Vers midi, ils seront massés au Square Victoria et marcheront jusqu’à la Place du Canada, au centre-ville.
La FAE estime que 20 000 personnes prendront la rue.
«C’est du jamais vu. C’est un taux de participation record pour nous. Nous sommes 1800 enseignants de Laval mobilisés et fâchés», a assuré le responsable du syndicat de la FAE à Laval, Pierre Morin.
«On veut de meilleures conditions de travail. Si les élèves n’ont pas accès à des conditions d’apprentissage minimales, c’est que nos conditions de travail ne seront pas optimales. C’est intimement lié l’un à l’autre. Ce qui a jeté de l’huile sur le feu, c’est quand on nous a signifié que nous ferions 40 heures», a-t-il ajouté.
Demandes
Le regroupement syndical soutient que ce moyen de pression a pour but d’«assurer à ses membres de meilleures conditions de travail, de protéger les conditions d’apprentissage des élèves et de défendre l’école publique».
«Nous dénonçons les coupures du gouvernement et aussi la perte de services aux élèves. Nous ne voulons pas de confrontation, d’affrontement. Le but est de signifier ce qui est inacceptable», a mentionné Maxime Carpentier-Cayen, un enseignant de la sixième année à l’école primaire Sainte-Dorothée.
Plus de 220 écoles et 275 000 enfants sont ainsi touchés par cette journée de grève, touchant les établissements de Montréal, Granby, Vaudreuil-Dorion, les Basses-Laurentides, l’Outaouais et Laval.
À Laval, tous les services aux élèves sont annulés: les cours, les services de garde, les services alimentaires, ainsi que le transport scolaire et adapté.
Une deuxième journée de grève est prévue de manière rotative sur trois jours entre le 14 et le 30 octobre.