«Je peux quitter la tête haute, mentionne-t-il dans une entrevue accordée au Courrier Laval. C’était vraiment mon dernier combat. J’ai mis fin à ma carrière comme je le désirais. Je termine sur une bonne note.»
Celui qui a résidé plus d’un quart de siècle à Laval aura laissé à ses admirateurs des moments mémorables. Il aimerait surtout que les fans de boxe se souviennent de lui comme un gars courageux, déterminé et persévérant.
L’ancien champion du monde des mi-lourds du World Boxing Council (WBC) a montré une fiche de 32 victoires, 5 défaites, 1 nulle et 18 K.-O. durant sa carrière professionnelle.
Succès chez les amateurs
Jean quitte le noble art la tête remplie de souvenirs et avec peu de regrets. «Mes plus beaux souvenirs sont ceux dans les rangs amateurs, quand je boxais pour mon pays, raconte celui qui a fait ses premiers pas à la boxe à l’âge de 13 ans, à Vimont. Il n’y avait pas de distraction, pas de business. Je boxais pour l’honneur, pour une médaille en plastique.»
Sa participation aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, ses médailles d’or aux Jeux de la Francophonie (2001) et aux Jeux du Commonwealth (2002), ainsi qu’une médaille de bronze aux Jeux panaméricains (2003) figurent parmi ses plus hauts faits d’armes en boxe amateur.
Pascal a également adoré le niveau professionnel. «Par contre, ce côté est plus requin, raconte-t-il avec son franc-parler. Il faut faire attention, toujours regarder derrière soi et être à son affaire.»
Grande fierté
Son titre de champion du monde remporté le 19 juin 2009 contre Adrian Diaconu restera à jamais gravé dans sa mémoire. «Je me suis disloqué trois fois l’épaule. J’ai démontré de la persévérance en boxant avec une seule main. C’est le combat qui me rend le plus fier.»
Rêve d’enfance
Jean Pascal est fier de pouvoir dire qu’il a réalisé un rêve d’enfance en devenant champion du monde. «J’avais écrit que j’allais être champion du monde un jour quand j’étais en cinquième secondaire à l’école secondaire Georges-Vanier. Mon ami Vladimir Gervais, qui étudiait au Collège Laval, rêvait de devenir fiscaliste. Nous sommes fiers de nous, car nous avons réalisé nos rêves.»
S’il a peu de regrets, il avoue avoir commis des erreurs, comme par exemple ne pas avoir accepté la clause revanche contre Bernard Hopkins. «Tout le monde en fait des erreurs, lance-t-il. Je n’ai pas voulu de ce combat parce que j’étais tellement certain de gagner. J’aurais aussi aimé redevenir champion du monde. C’est dommage!»
L’athlète de 35 ans ne s’en cache pas. Il a toujours été bien entouré, surtout par ses entraîneurs Marc Ramsay et Stéphan Larouche, les deux meilleurs de la profession au Québec.
Fini la police
S’il avait amorcé des études en Techniques policières au Collège Ahuntsic au début de la vingtaine et qu’il aurait aimé devenir le premier chef de police noir de Montréal, Jean Pascal a décidé de faire une croix sur la carrière de policier.
«Ça me prendrait trop de temps avant d’y arriver, dit-il. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire.» Une chose est certaine, il aimerait rester près de la boxe et aider les jeunes.
Au fil des ans, Jean Pascal a eu de nombreux admirateurs. Il avait un mot pour eux. «Merci de votre support durant toutes ces années.»
«Je peux quitter la tête haute, mentionne-t-il dans une entrevue accordée au Courrier Laval. C’était vraiment mon dernier combat. J’ai mis fin à ma carrière comme je le désirais. Je termine sur une bonne note.»
Celui qui a résidé plus d’un quart de siècle à Laval aura laissé à ses admirateurs des moments mémorables. Il aimerait surtout que les fans de boxe se souviennent de lui comme un gars courageux, déterminé et persévérant.
L’ancien champion du monde des mi-lourds du World Boxing Council (WBC) a montré une fiche de 32 victoires, 5 défaites, 1 nulle et 18 K.-O. durant sa carrière professionnelle.
Succès chez les amateurs
Jean quitte le noble art la tête remplie de souvenirs et avec peu de regrets. «Mes plus beaux souvenirs sont ceux dans les rangs amateurs, quand je boxais pour mon pays, raconte celui qui a fait ses premiers pas à la boxe à l’âge de 13 ans, à Vimont. Il n’y avait pas de distraction, pas de business. Je boxais pour l’honneur, pour une médaille en plastique.»
Sa participation aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, ses médailles d’or aux Jeux de la Francophonie (2001) et aux Jeux du Commonwealth (2002), ainsi qu’une médaille de bronze aux Jeux panaméricains (2003) figurent parmi ses plus hauts faits d’armes en boxe amateur.
Pascal a également adoré le niveau professionnel. «Par contre, ce côté est plus requin, raconte-t-il avec son franc-parler. Il faut faire attention, toujours regarder derrière soi et être à son affaire.»
Grande fierté
Son titre de champion du monde remporté le 19 juin 2009 contre Adrian Diaconu restera à jamais gravé dans sa mémoire. «Je me suis disloqué trois fois l’épaule. J’ai démontré de la persévérance en boxant avec une seule main. C’est le combat qui me rend le plus fier.»
Rêve d’enfance
Jean Pascal est fier de pouvoir dire qu’il a réalisé un rêve d’enfance en devenant champion du monde. «J’avais écrit que j’allais être champion du monde un jour quand j’étais en cinquième secondaire à l’école secondaire Georges-Vanier. Mon ami Vladimir Gervais, qui étudiait au Collège Laval, rêvait de devenir fiscaliste. Nous sommes fiers de nous, car nous avons réalisé nos rêves.»
S’il a peu de regrets, il avoue avoir commis des erreurs, comme par exemple ne pas avoir accepté la clause revanche contre Bernard Hopkins. «Tout le monde en fait des erreurs, lance-t-il. Je n’ai pas voulu de ce combat parce que j’étais tellement certain de gagner. J’aurais aussi aimé redevenir champion du monde. C’est dommage!»
L’athlète de 35 ans ne s’en cache pas. Il a toujours été bien entouré, surtout par ses entraîneurs Marc Ramsay et Stéphan Larouche, les deux meilleurs de la profession au Québec.
Fini la police
S’il avait amorcé des études en Techniques policières au Collège Ahuntsic au début de la vingtaine et qu’il aurait aimé devenir le premier chef de police noir de Montréal, Jean Pascal a décidé de faire une croix sur la carrière de policier.
«Ça me prendrait trop de temps avant d’y arriver, dit-il. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire.» Une chose est certaine, il aimerait rester près de la boxe et aider les jeunes.
Au fil des ans, Jean Pascal a eu de nombreux admirateurs. Il avait un mot pour eux. «Merci de votre support durant toutes ces années.»